Vendredi 18 avril 2025
Avant Pâques, nous faisons mémoire du vendredi saint. Comme le disent les Ecritures, il fallait que Jésus meure avant de ressusciter d’entre les morts. Oui, jour de tristesse parce que nous voyons que l’amour n’est pas aimé. Celui qui est venu nous révéler la bonté du Père n’est pas reçu chez les siens, lui l’innocent est exclu par une mort ignoble, le supplice de la croix. Cette croix nous dit à la fois la laideur de notre péché qui défigure l’humanité et la démesure de l’amour du Christ avec ses bras grands ouverts. Seigneur, c’est en silence que je me tiens au pied de ta croix.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 20, 1-9
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. © AELF Image à la Une : https://pixabay.com/fr/photos/oignon-germer-vivre-%C3%A0-nouveau-2013174/