Montrer la voie vers Dieu n’est crédible que si j’ai été moi-même travaillé par les Exercices spirituels et le discernement. Je ne peux “montrer” qu’en étant moi-même signe vivant de ce que je souhaite montrer.
Faire route avec (original espagnol, caminar : marcher) les pauvres et les exclus m’oblige à descendre de mon piédestal, à renoncer à toute notion d’aide “par le haut”, à devenir suffisamment pauvre afin d’oser me tenir, en toute justice, aux côtés de l’exclu.
Accompagner les jeunes réfute également toute attitude de supériorité et exige un regard qui considère les jeunes comme acteurs de leur vie, artisans de leur futur.