Dimanche 06 octobre 2024
Jésus révèle la beauté de la sexualité, dans laquelle Dieu est engagé. C’est pourquoi il dénonce avec force l’adultère qui est une forme de non-respect de l’autre, une rupture de la relation. Loin de considérer cela comme un interdit qui empêcherait de vivre, comprenons-le comme une invitation à la fidélité et à la reconnaissance de la grandeur du mariage, à une sortie de soi pour traverser les incompréhensions et les conflits et rechercher l’unité. Pas étonnant que Jésus utilise l’image des noces pour parler de la relation que Dieu entretient avec l’humanité, comme un amoureux éperdu. A l’Eucharistie de ce dimanche, nous entendrons cette phrase étonnante : « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ». Laissons-la résonner en nous pour en goûter la saveur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Chapitre 10, 2-12
En ce temps-là, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara :« Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre,elle devient adultère. » © AELF Image à la Une : https://pixabay.com/fr/photos/gens-mains-tenant-2561053/