Mardi 01 avril 2025
Une femme est jugée pour adultère. Selon la loi de Moïse elle doit être lapidée. Je peux être sensible à la violence qui émane de cette scène. La femme a été saisie dans une situation d’intimité pour être jugée et condamnée. Elle n’a ni échappatoire, ni moyen de se défendre. Le procès est donc joué d’avance. Les pharisiens interrogent Jésus à ce sujet : « Et toi, que dis-tu ? » Je peux interroger l’image que j’ai de Dieu. Est-ce un Dieu violent qui punit ? Ou bien un Dieu qui pardonne et sauve ?
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 8, 1-11
En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » © AELF Image à la Une :https://pixabay.com/fr/photos/dix-commandements-oh-ces-moralit%C3%A9-4691994/