Jeudi 24 février 2022
L’histoire du troisième binôme de notre évangile est plus déployée et dissimule un fait ordinaire : on est vite enclin à repérer chez les autres ce qui ne va pas, les grandes comme les plus petites choses. Le texte ne dit pas de ne pas enlever la paille de l’oeil de l’autre car les frères, ça sert aussi à ça ! Mais il s’agit de repérer ce qui bloque ma vue. Suis-je capable de voir mes propres faiblesses, mes poutres et aussi mes pailles ? Est-ce que j’accepte que d’autres repèrent mes « défauts » et mes manquements ? Je demande au Seigneur le don de l’humilité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Chapitre 6, versets 39 à 45
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : ‘Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil’, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. » © AELF