Vendredi 18 mars 2022
Cette métaphore du figuier invite aussi à prendre conscience qu’il y a de la stérilité en nous. En effet nous ne sommes pas toujours porteurs de fruits, de beaux fruits. Mais si la première réaction du propriétaire est de vouloir couper le figuier, l’argumentation du vigneron semble le convaincre et on peut imaginer la joie qui serait la leur à tous les deux si la quatrième année était enfin la bonne ! Je demande au Seigneur la grâce de reconnaître mes stérilités sans me laisser écrasés par elles
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Chapitre 13, versets de 1 à 9
« Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” » © AELF