Mercredi 16 août 2023
Ces deux mots grecs sont bien connus dans nos liturgies. Ils sont comme le leitmotiv du début de la messe au moment du rite pénitentiel. En réalité, ce n’est pas une nouveauté liturgique, mais un rappel évangélique. « Prends pitié de moi, Seigneur ! », dit la Cananéenne. Littéralement : Kyrie eleison. Cet appel à l’aide, non pour elle-même, mais pour sa fille qui est tourmentée, manifeste son grand désir de tout faire pour la vie de son enfant. Et moi, pour qui je prie ? En faveur de qui puis-je ouvrir ma prière en disant à Jésus : Kyrie eleison ?
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Mt 15, 21-28
« En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se Seigneur retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie ». ! » © AELF - Image à la une : https://pixabay.com/fr/illustrations/aquarelle-encrer-textur%C3%A9-2173846/