Vers le Dimanche 16 novembre 2025
Vers le 33ieme Dimanche du Temps Ordinaire – Année C

Chaque mois de Novembre, nous lisons ces annonces de fin du monde. À toutes les époques, les persécutions et les violences ont malheureusement toujours existé. Mais le Seigneur ne cesse de prendre soin de son peuple. Et même les temples détruits sont reconstruits, à l’exemple de notre belle cathédrale Notre Dame de Paris. Aujourd’hui, je regarde l’actualité avec un regard nouveau en osant faire confiance que la Vie sera toujours plus forte que la mort.

Jésus met en garde contre les « mauvais » bergers. Un précieux conseil en ces jours où nombreux sont ceux qui prétendent éclairer leurs frères et « surfent » sur leur crédulité, leurs peurs ou leurs pertes de repères pour les embarquer sur de mauvais chemins, que ce soit dans la vie politique, sociale, associative, dans l’Église même. Seigneur, aide-moi à distinguer dans ma vie les bons bergers et repérer les mauvais bergers que je pourrais être tenté de suivre.

Dans cet évangile, rien ne nous est épargné : famines, persécutions, tremblements de terre, trahison de la famille… Cette litanie décrit bien l’état de notre monde actuel où les inégalités, l’accaparement des richesses, les guerres, les pertes de sens semblent grandir de jour en jour. Et pourtant, Jésus nous dit que si cela doit arriver, ce n’est pourtant pas pour autant la fin. Seigneur, je crois en la naissance d’un monde nouveau, alors que celui que je connais se déchire.

Un constat bien d’actualité où chaque jour les affrontements ne cessent de se développer. Cette page d’évangile peut être une invitation à m’intéresser plus en profondeur à ces situations, par une lecture détaillée pour mieux en saisir les enjeux souvent très complexes. Mais surtout oserai-je croire inlassablement en la paix ? Seigneur, aide-moi à poser des gestes concrets aujourd’hui en faveur de la paix, déjà tout simplement autour de moi.

Les difficultés, les calomnies, les persécutions nous amèneront pourtant à rendre témoignage. C’est ce que font de nombreuses personnes en souffrance, parfois même au péril de leurs vies. Je peux porter plus attention cette semaine dans mes lectures à tous ces témoignages de combat et de foi de la part de personnes « qui n’ont plus rien à perdre » et me laisser interpeller. Seigneur, aide-moi à oser confesser ma foi sans craindre les haussements de sourcils, des sourires en coin, voire même des paroles violentes.

La persécution peut venir de ma propre famille, de mes amis ! Marcher derrière Jésus n’est pas de tout repos et provoque des incompréhensions même chez nos proches. Amis et proches peuvent être surpris, déroutés, voire violents, par ce que ma foi me pousse à faire ou à ne pas faire, à dire ou à taire. « Cela ne saurait me décourager ». Heureusement, mon attitude sera habitée par la sagesse, sûr que je n’ai pas à préparer d’avance car cela me sera donné par Jésus. Seigneur, donne-moi de ne pas me préoccuper de ma défense.

Avec un tel discours apocalyptique et effrayant, Jésus n’a pas cherché à nous paniquer. C’est même tout le contraire. Car annoncer des persécutions pour les chrétiens, des nations en guerre, des famines, des divisions dans les familles ne relève, hélas, d’aucun scoop. Notre histoire et notre quotidien en sont remplis. En revanche, annoncer qu’il ne faut ni nous effrayer, ni nous égarer et croire que Jésus nous inspirera un langage de sagesse, voilà qui est plus que déconcertant et novateur ! Ce dimanche, osons faire le plein de sagesse et d’énergie joyeuse pour persévérer dans les combats. Ne nous laissons pas décourager, sûrs que pas un cheveu de notre tête ne sera perdu et qu’ainsi, nous garderons notre vie.