Mardi 11 janvier 2022
« La mère de Jésus était là ». On la retrouvera, quasiment dans les mêmes termes, seulement au chapitre 19, au pied de la croix. Ici, Marie « accouche » Jésus à sa vie publique. Dans la Bible – ce qu’oublie la traduction liturgique de la messe – nous en sommes « au troisième jour », et même au septième par rapport au début de l’Évangile de Jean. Bref, il y a déjà dans l’air une « ambiance » de manifestation de la gloire du Christ. Je regarde comment Marie parle à Jésus : elle rapporte le manque éprouvé ici. Marie, intercède pour moi auprès du Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 2, versets 1 à 15
« En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. AELF