Vendredi 10 décembre 2021
L’attente et l’enthousiasme du peuple l’amènent à voir en Jean le Christ. Jean a l’humilité de leur dire qu’il n’est pas le Christ mais seulement celui qui prépare sa venue. Je connais peut-être dans mon entourage ou sur mon parcours des personnes dont la qualité de vie spirituelle et la profondeur suscitent mon admiration. Reconnaître qu’ils ne sont que médiateurs de ma relation à Dieu et non mes sauveurs me permet de me tourner réellement vers le Christ. Béni sois-tu, Seigneur, pour les frères et sœurs que tu mets sur ma route pour me conduire à toi.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Chapitre 3, versets 10 à 18
«En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle. © AELF