Mardi 18 novembre 2025
La scène se passe dans un brouhaha de moqueries, d’insultes, de provocations. On entend d’abord les paroles agressives des chefs et des soldats ; puis on s’approche des croix et on entend les deux larrons ; et ce n’est qu’après qu’on perçoit, en tendant l’oreille, la parole de Jésus. Il ne répond pas à la foule mais adresse au « Bon Larron » une parole de bénédiction : elle tranche avec les vociférations qui l’environnent. La voix de Dieu ne se fait pas entendre dans le bruit de la foule, dans les paroles dominantes et indistinctes. Comment me rendre attentif pour entendre la voix du Seigneur ? Je demande cette grâce.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Chapitre 23, 35-43
En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » © AELF Image à la Une : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Couronne_du_Saint-Empire.jpg