Aujourd'hui nous sommes le vendredi 30 mai, de la sixième semaine de Pâques.
La lecture des Actes des Apôtres nous montre comment le Christ Ressuscité nous guide dans une nouvelle vie. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant “Ne crains pas ”, chanté par les Padrés.
R/ Ne crains pas, je suis ton Dieu,
C’est moi qui t’ai choisi, appelé par ton nom.
Tu as du prix à mes yeux et je t’aime.
Ne crains pas car je suis avec toi.
Toi, mon serviteur, je te soutiendrai,
Toi mon élu que je préfère à mon âme
Je mettrai en toi mon Esprit
Je te comblerai de mon Esprit.
Le Seigneur m’a appelé dès le sein de ma mère,
Il a prononcé mon nom.
C’est lui qui m’a formé pour être son serviteur,
Le témoin de sa gloire.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 18 du livre des Actes des Apôtres.
À Corinthe, une nuit, le Seigneur dit à Paul dans une vision : « Sois sans crainte : parle, ne garde pas le silence. Je suis avec toi, et personne ne s’en prendra à toi pour te maltraiter, car dans cette ville j’ai pour moi un peuple nombreux. » Paul y séjourna un an et demi et il enseignait parmi les Corinthiens la parole de Dieu.
Sous le proconsulat de Gallion en Grèce, les Juifs, unanimes, se dressèrent contre Paul et l’amenèrent devant le tribunal, en disant : « La manière dont cet individu incite les gens à adorer le Dieu unique est contraire à la loi. » Au moment où Paul allait ouvrir la bouche, Gallion déclara aux Juifs : « S’il s’agissait d’un délit ou d’un méfait grave, je recevrais votre plainte à vous, Juifs, comme il se doit. Mais s’il s’agit de débats sur des mots, sur des noms et sur la Loi qui vous est propre, cela vous regarde. Être juge en ces affaires, moi je m’y refuse. » Et il les chassa du tribunal. Tous alors se saisirent de Sosthène, chef de synagogue, et se mirent à le frapper devant le tribunal, tandis que Gallion restait complètement indifférent.
Paul demeura encore assez longtemps à Corinthe. Puis il fit ses adieux aux frères et s’embarqua pour la Syrie, accompagné de Priscille et d’Aquilas. À Cencrées, il s’était fait raser la tête, car le vœu qui le liait avait pris fin.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Écrivant plus tard aux Corinthiens, Paul se décrira « faible, craintif et tout tremblant » quand il est arrivé à Corinthe. Nous imaginons Paul tétanisé par la peur dans ce vaste lieu cosmopolite et agité. Puis nous écoutons le Seigneur lui dire « N’aie pas peur, je suis avec toi. »… « N’aie pas peur, je suis avec toi. »
2. «Dans cette ville, j’ai pour moi un peuple nombreux » dit le Seigneur à Paul. Cette réalité est bien cachée dans le port de Corinthe où tout est mêlé. Mais le Seigneur voit les reins et les cœurs, et c’est à lui qu’il faut faire confiance. Et non pas à nos premières impressions ou à nos préjugés. Comment devenir davantage confiant face à la réalité qui m’entoure?
3. Adopter une attitude confiante en Dieu, ne pas céder à la peur, cela n’évite pas à Paul les épreuves. Le voilà attaqué pour son enseignement. Mais pour pénible que puisse être son arrestation, le pire est évité et l’épreuve se traverse… Je regarde le renversement de la situation, sans qu’un mot ne vienne de Paul.
En réécoutant ce récit, nous nous rendons attentif à la docilité de Paul pour choisir de rester ou de partir.
Au terme de ce temps de prière, je me tourne directement vers le Seigneur pour lui confier ma réalité, mes sentiments et mes pensées. Je peux lui demander la force de l’Esprit Saint le défenseur.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, amen.