Aujourd'hui nous sommes le samedi 20 décembre. La liturgie de ce jour nous propose de nous préparer à Noël en ré-écoutant le passage de l'Annonciation dans l'Évangile selon saint Luc.
Je me prépare à ouvrir mes oreilles aux paroles de l’ange Gabriel et aux réponses de la jeune fille. Je demande la grâce de voir l’action de Dieu dans ma vie. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, Amen.
Nous écoutons le chant : "Shalom Iakh Myriam", Je vous salue Marie, chanté en hébreu, par les soeurs de Béthléem.
Shalom lakh, Myriam
meleat hakhesed,
Adonai imakh,
bərukha at banashim
uvarukh pəri bitnekh, Yeshua.
Myriam hakədoshah,
Em haElohim,
hitpaləli baadenu, hakhotim,
attah uvishat motenu.Amen.
La lecture de ce jour est tirée du premier chapitre de l’Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. L’ange dit à Marie d’être sans crainte. Pour autant, ni la grossesse, ni la naissance, ni la fuite en Egypte ne se font dans un cadre immobile. Je me rappelle les déplacements qu’a dû vivre Marie avant et après la naissance. Je médite cela.
2. L’ange dit à Marie que son fils aura un trône. Et pourtant il n’y a qu’une mangeoire pour poser le nouveau-né : quel dénuement pour un roi… Je médite cela.
Je réécoute le texte en me laissant toucher par le contraste entre les promesses annoncées par l’ange à l’Annonciation et ce qui se passe physiquement à la nativité.
A l’issue de ce temps, je me tourne vers le Seigneur pour lui dire ce que je ressens.
Je vous salue, Marie, pleine de grâce;
Le Seigneur est avec vous;
Vous êtes bénie entre toutes les femmes;
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen.