Aujourd'hui nous sommes le dimanche 10 août, le dix-neuvième dimanche du temps ordinaire.

En entrant dans ce temps de prière, je me tiens devant le Seigneur, tout simplement. Je lui demande la grâce d’un cœur qui écoute. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Je me dispose à écouter la Parole de Dieu, en écoutant le chant “Elohé Elohim”, composé et interprété par le groupe Glorious.

Élohé Élohim Yahwé Adonaï
Dieu vivant Tout puissant
Roi des Cieux Je T’adore

La lecture de ce jour est tirée du chapitre douze de l’Evangile selon saint Luc.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je prends le temps de contempler la scène. Je vois cette maison dont le maître est parti, depuis plusieurs semaines peut-être. J’imagine les jours qui se répètent, et le sentiment d’un vide qui les accompagne. Je peux en pensée prendre place parmi les serviteurs. Est-ce que j’espère vraiment le retour du maître ?

2. J’imagine le maître qui arrive, de retour des noces, pendant la nuit. Il toque à la porte de sa maison. Y a-t-il quelqu’un pour lui ouvrir ? Je peux me projeter dans les deux situations, et deviner ce que ressent le maître dans chacune d’elle. La déception devant une porte fermée, ou la joie devant une présence qui l’accueille.

3. « C’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. » Je prends le temps de contempler cette inversion des rôles, de goûter la joie et la reconnaissance du maître envers ses serviteurs. Je peux songer à l’image que je me fais de Dieu : correspond-elle à cette réaction ?

Avant d’écouter une seconde fois ce texte, je peux me rappeler la demande du Notre Père : « Que ton règne vienne ».

Je peux parler au Seigneur avec confiance, comme un ami parle à son ami, ou un serviteur à son maître. Je lui confie ce qui m’habite, et lui laisse l’espace de me répondre.

Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen