Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 31 octobre.

En ce début de ce temps de prière, j’accueille ce qui m’entoure : les couleurs, les bruits, les odeurs. Je prends conscience aussi de ce qui m’habite, me préoccupe, me soucie intérieurement. Tout cela, je le dépose aux pieds de Jésus et je lui demande la grâce de me mettre à son écoute. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Laissons nous rejoindre par le chant du Collectif Cieux Ouverts : “Centre”.

Peut-être avons-nous tout compliqué
Une seule chose est nécessaire
Depuis le début, toujours la même idée
Dieu, conduis-nous à l′essentiel

R/ Toi, sois le centre et sois le tout
De mon coeur qui t'appartient
Mon sauveur jusqu′au bout
Je m'accroche et tu me tiens
Pour la beauté de ton nom
Toujours, je chanterai
Jésus, je t'aime

Apprends-nous à choisir l′instant
Quand servir, et quand près de toi demeurer
Rappelle-nous le plus important
Comme Marie, rester à tes pieds

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 14 de l’évangile selon saint Luc.

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Un groupe est rassemblé autour de la maison d’un pharisien qui reçoit Jésus. Je m’imagine les regards échangés. Les regards des pharisiens sur Jésus. Les regards des pharisiens entre eux. Le regard de l’homme malade sur Jésus. Et surtout le regard de Jésus sur l'homme malade. Comment sont ces regards ?

2. Jésus interroge les pharisiens sur leur rapport à la loi. Il lui a été reproché par le passé d’avoir fait des guérisons le jour du Sabbat. Il rappelle donc le sens de la loi du repos hebdomadaire : la loi doit être interprétée à la lumière du don de la vie, au service de la vie. Et moi, quel est mon rapport à la loi ?

3. Les pharisiens gardent le silence et sont incapables de trouver une réponse. Ils ne comprennent pas ce que Jésus vient de faire. Cela les déplace trop par rapport aux représentations qu’ils ont de ce qu’est une action juste. Et moi, à quelle conversion suis-je invitée pour entrer davantage dans le style de Jésus ?

Pendant la 2e écoute, je me laisse interpeller par la liberté du Christ, par la nouveauté qu’il apporte dans le rapport à la loi et aux représentations de son temps.

Pour terminer, je peux m’adresser au Seigneur en lui demandant la grâce de la liberté intérieure sur tel point de crispation qui m’est apparu dans ma prière. Au contraire des pharisiens, je ne garde pas le silence, et je lui parle librement, dans la confiance. Je demande aussi à Marie son intercession.

Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi,
Tu es bénie entre les femmes,
Et Jésus, le fruit de ton sein, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Prie pour nous pécheurs,
Maintenant et à l’heure de la mort.
Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen