Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 30 octobre.
Seigneur, ouvre mes oreilles à ta parole pour que je t’aime et te serve davantage. Aujourd’hui, je te demande la grâce d’éprouver davantage la puissance et la liberté de ton amour. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Pour entrer dans ce temps de prière, nous écoutons le chant “Sauve ton peuple” par la communauté de l’Emmanuel.
R. Sauve ton peuple,
Accorde ta grâce,
Nous chanterons ta miséricorde
Sauve ton peuple,
Accorde ta grâce,
Allélu-Alléluia !
1. Bienheureux ceux qui prient et qui pleurent,
Ton amour vient consoler leurs cœurs.
Bienheureux les petits et les pauvres,
Le Royaume des Cieux est à eux !
2. Heureux ceux qui ont soif de justice,
Ils seront abreuvés de l’Esprit.
Bienheureux sont les cœurs doux, les cœurs purs,
Ils auront ta terre en héritage !
3. Bienheureux sont les artisans de Paix,
Ils seront appelés fils de Dieu.
Bienheureux ceux qui souffrent pour ton nom,
Tu les combleras de tes bienfaits !
La lecture de ce jour est tirée de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains, au chapitre 8.
Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous : alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir. Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je me représente saint Paul écrivant la lettre aux Romains comme une forme de testament, alors qu’il pressent bientôt la fin de son ministère apostolique du fait de menaces qui pèsent sur lui à son retour à Jérusalem. Je fais mienne sa confiance inébranlable : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ».
2. Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? Saint Paul énumère ce qui lui fait peur : la détresse, l’angoisse, la persécution, le dénuement, le danger, le glaive, etc. Tous ces mots font référence à des situations qu’il a vécues. Et moi, qu’est-ce qui me fait peur et pourrait entraver ma confiance en Dieu ?
3. Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu dans le Christ. Paul en a la certitude. En Jésus et par son Esprit, Dieu se donne lui-même à moi autant qu’il le peut. J’accueille ce que cette certitude de l’apôtre suscite en moi. A quoi est-ce que je me sens invitée ?
En écoutant une deuxième fois saint Paul, je prête attention à la foi qui se dégage de ses mots, et je demande d’y avoir part.
Je m’adresse finalement à Jésus avec mes propres mots. Je peux lui confier mes doutes, mes peurs pour qu’il me montre que son amour pour moi est plus fort.
Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles.
Amen
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen