Aujourd'hui nous sommes mercredi 30 novembre, dans la première semaine de l’Avent et nous fêtons saint André, apôtre.
Saint André est celui qui a répondu le premier à l’interpellation de Jean-Baptiste au bord du lac : « Voici l'agneau de Dieu », il le suivit pour ne plus le quitter. Au début de cette prière, demandons son intercession pour que nous nous attachions, nous aussi, aux pas de Jésus. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons Fais nous revenir de la Communauté du Chemin Neuf.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
Frère, si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, alors tu seras sauvé. Car c’est avec le cœur que l’on croit pour devenir juste, c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenir au salut.
En effet, l’Écriture dit : Quiconque met en lui sa foi ne connaîtra pas la honte. Ainsi, entre les Juifs et les païens, il n’y a pas de différence : tous ont le même Seigneur, généreux envers tous ceux qui l’invoquent. En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Or, comment l’invoquer, si on n’a pas mis sa foi en lui ? Comment mettre sa foi en lui, si on ne l’a pas entendu ? Comment entendre si personne ne proclame ? Comment proclamer sans être envoyé ? Il est écrit : Comme ils sont beaux, les pas des messagers qui annoncent les bonnes nouvelles ! Et pourtant, tous n’ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Isaïe demande en effet : Qui a cru, Seigneur, en nous entendant parler ? Or la foi naît de ce que l’on entend ; et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ. Alors, je pose la question : n’aurait-on pas entendu ? Mais si, bien sûr ! Un psaume le dit : Sur toute la terre se répand leur message et leurs paroles, jusqu’aux limites du monde.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Cet extrait de la lettre aux Romains nous entraîne vers les frontières, jusqu’aux limites du monde. On part de ce qu’il y a de plus intime, mon cœur, ma foi, pour se voir entraîné sur toute la terre. Je contemple ce mouvement de la foi en Jésus Christ, mort et ressuscité, qui se répand comme un feu, depuis les apôtres jusqu’ à moi.
2
Le message de la Bonne Nouvelle semble se faire dans un double mouvement infini : d’abord un travail du cœur qui expérimente sa foi et d’autre part, une bouche pour en témoigner. Dans un premier temps, je fais mémoire d’un moment où j’ai pu entendre quelqu’un ou lire un écrit qui a fait grandir ma foi.
3
Je fais mémoire maintenant d’un moment où j’ai pu exprimer, avec les mots, ma foi, en témoigner simplement. Tout le monde n’est pas saint André, mais tous, nous pouvons selon nos possibilités témoigner de notre joie de croire en Dieu, de ce que cela nous apporte ou nous rend capable de faire.
A nouveau j’écoute cet extrait de la lettre aux Romains, en me laissant rejoindre par ce mouvement infini de la transmission de la foi.
« Sur toute la terre se répand leur message et leurs paroles, jusqu’aux limites du monde. » Avec simplicité, je m’adresse au Seigneur. Je lui partage ma joie ou mes peurs à témoigner de lui au cœur de ma vie. Je peux lui demander conseil pour mieux entrer dans ce mouvement d’écoute et de partage de la Bonne Nouvelle.
Prière scoute
Seigneur Jésus,
Apprenez-nous à être généreux,
A Vous servir comme Vous le méritez
A donner sans compter,
A combattre sans souci des blessures,
A travailler sans chercher le repos,
A nous dépenser, sans attendre d'autre récompense,
que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté.