Jeudi 29 février

Evangile du jour : Lc 16, 19-31

"Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance " Lc 16

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Jeudi 29 février

Evangile du jour : Lc 16, 19-31

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Aujourd’hui, nous sommes le 29 février, jeudi de la deuxième semaine de Carême.

Aujourd’hui la date est un peu spéciale. Il n’y a de 29 février que tous les quatre ans ! Je rentre en prière en tournant toute mon attention vers ce Dieu créateur de tout l'univers, grâce à qui je peux voir le soleil se lever chaque jour. Pendant la musique, je vais prendre le temps de me concentrer pleinement. Je demande à Dieu de pouvoir porter une attention entière à sa Parole aujourd’hui et je demande la grâce de conformer concrètement mes actes à l’appel de Dieu pour moi. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, Amen.

Nous écoutons Revenez à moi, de l’ensemble vocal Cinq Mars.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 16 de l’évangile selon Saint Luc.

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Jésus raconte une parabole sévère pour un riche anonyme qui n’éprouve aucune pitié pour le pauvre Lazare, souffrant devant sa porte. Une fois mort, il est éprouvé ! Il souffre la torture, la fournaise, la soif…quel contraste! Qu’est ce que je ressens en entendant sa condamnation irrévocable?

Dans cette parabole, Lazare est consolé de sa misère terrestre en montant auprès d’Abraham. Jésus nous appelle ainsi à la justice dès maintenant, dès cette vie. En acceptant de le suivre, nous acceptons de construire son royaume dès ici-bas. J’écoute résonner cet appel. Quelle forme cela peut-il prendre pour moi?

Le problème de l'homme riche de la parabole réside dans son incapacité à voir vraiment le pauvre Lazare assis à sa porte. S'il s'était laissé toucher par cette réalité, sa vie et sa mort auraient changé. Je m'arrête aujourd’hui pour penser à mes aveuglements. Qui attend mon aide ?

J’écoute de nouveau cette parabole.

Les circonstances de ma vie, ce qui m’arrive, ce que je ressens, sont la scène où le Seigneur est présent, me guide et m’appelle vers ma liberté et ma vie. Sans attendre davantage de miracle, je Lui demande que sa Parole m’éclaire pour comprendre ses appels.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Musiques

Revenez à moi de J.-P. Revel, D. Bourgeois, A. Gouzes interprété par Chœur du Séminaire français de Rome
«Misericordia in aeternum» © Éditions JADE Voir le site des Éditions JADE

Scarborough Fair de Traditional interprété par Healing Muses
«Dolce Musica - A contemplative journey» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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