Aujourd’hui, nous sommes le 28 février, mercredi de la deuxième semaine de Carême.

Un jour de plus, je me mets à l’écoute du Seigneur. Dans le texte d’aujourd’hui Jésus est en route vers Jérusalem, vers la croix. Dans mon itinéraire de Carême, je veux le suivre de près, lui emboîter le pas. La croix apparaîtra aussi sur mon chemin, mais le Christ m’accompagne.
Je me prépare à la prière. J'essaie de faire le silence en moi et je me dispose pour écouter la parole de Dieu, ce Dieu qui m'accompagne. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, Amen.

La communauté de Taizé nous introduit dans la prière avec Confitemini Domino.

La lecture d'aujourd'hui est tirée du chapitre 20 de l'évangile selon Saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus, montant à Jérusalem, prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. » Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Le chemin de Jésus est une rude montée, une pente raide à gravir. Jérusalem s'approche et, avec la ville, la croix s'approche aussi. De la même manière, il peut y avoir des moments où ma vie devient difficile, rude. Il y a des moments où des personnes proches de moi peinent à avancer… Je visualise Jésus auprès de ceux qui souffrent.

Il y a un contraste énorme entre l'annonce de la Passion par Jésus et la demande de la mère de Jacques et Jean qui suit immédiatement. Jésus dit qu'il va mourir et cela génère tout de suite une demande de reconnaissance et de places privilégiées ! Et moi, qu’est ce qui me préoccupe tout entier et bouche mes oreilles à la parole de Jésus ?

Je prends le temps de réfléchir à l'indignation des autres disciples. Au fond, est-ce qu’ils ne veulent pas tous occuper les meilleurs postes..? Et moi, suis-je étranger à cette envie ? Jésus m’appelle à nouveau, aujourd'hui, à être le dernier, à devenir petit, à servir et à donner ma vie. Que lui répondre ?

Souvent, les apôtres n'ont pas compris Jésus… Son message est à la fois simple et compliqué. Je réécoute avec une ouverture du cœur pour mieux entendre.

Jésus tu me connais. Je me tourne vers Toi comme vers un maître de confiance. Sur la route de ma vie, parfois en pente raide, je te confie ce qui m’habite.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen