Aujourd'hui, nous sommes le samedi 25 octobre.

Me voici, Seigneur, je viens pour ce temps de prière me mettre à ton écoute, à ton école. Je me dispose intérieurement à recevoir ta Parole pour moi, aujourd’hui, et te demande la grâce d’être toujours davantage attentif à toi dans ma vie. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Le feu de ta présence”, par Samuel Olivier.

R/ Alors viens, nuée de Dieu
Dans le lieu où Ta gloire a sa demeure
Remplis l’espace, l’obscurité
Mon être entier te désire, ô Seigneur
Je suis un temple, une maison
Bâtie pour être un lieu de résidence
Alors, viens, esprit de Dieu, viens faire brûler
En moi le feu de Ta présence

Je suis le guerrier qui repose dans la vallée
Mes rivières sont taries et mes os sont desséchés
Comme le désert attend l’ondée qui descend au soir
En toi, je mets tout mon espoir

Mon âme soupire après Ta présence
Mon être entier te désire, ô Seigneur

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 13 de l’évangile selon saint Luc.

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

1. Dans l’actualité ou dans notre quotidien, nous sommes bien souvent interpellés, voir scandalisés, par des actes d’ « injustices », de violences manifestes. Je prends le temps de les présenter au Seigneur qui écoute attentivement ce que je désire lui partager.

2. Du temps de Jésus comme aujourd’hui, il n’y a pas de réponse au mal pour le mal. Jésus nous invite à reconnaître que nous sommes tous des pécheurs appelés à la conversion. Comment cela vient-il résonner en moi ?

3. Jésus mentionne une parabole : celle du figuier sans fruit dans la vigne du Seigneur. Par mon imagination, je contemple le vigneron qui prend soin du figuier en donnant de sa personne. Je prends le temps de goûter à la patience de Dieu.

Je réécoute ce passage d’évangile en me laissant interpeller par ce qui y est dit.

Dans un cœur à cœur avec le Seigneur, je lui partage ce qui est venu me questionner, m’éclairer.

Prends Seigneur, et reçois
toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence
et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et tout ce que je possède.
C’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends.
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen