Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 24 octobre et nous fêtons saint Antoine Marie Claret, un espagnol du 19e siècle, fondateur de la congrégation des Fils du cœur immaculé de Marie.

Je dispose mon corps, mon cœur et mon esprit à recevoir une parole de vie. Je manifeste à Dieu, par un geste ou une attitude, mon désir d’être à son écoute. Je lui demande la grâce d’être toujours plus proche de lui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Laissons nous rejoindre par ce chant en espagnol “Tu m'enseigneras le chemin de la vie” de Kiko Arguello.

R/ Me enseñarás el camino de la vida,
me enseñarás el camino de la vida.
Me saciarás de gozo en tu presencia,
de alegría perpetua a tu derecha.

S. Protégeme Dios mío, en ti me refugio.
Yo digo a Dios, tú eres mi Señor.
Sin ti no tengo nada.

TRADUCTION
R/ Tu m'enseigneras le chemin de la vie.
Tu m'enseigneras le chemin de la vie.
Tu me combleras de joie en ta présence,
d'une joie éternelle à ta droite.

P. Protège-moi, ô Dieu, je me réfugie en toi.
Je dis à Dieu : Tu es mon Seigneur.
Sans toi, je n'ai rien.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’évangile de Jésus Christ selon saint Luc.

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Jésus interpelle la foule à partir d’éléments de la création. Les nuages, le vent sont des signes : nous pouvons les voir, les sentir… Je prends le temps de mettre mes sens en éveil et je me laisse accueillir par ce qui m’entoure, je les reçois comme un don de Dieu.

2. Jésus traite la foule d’hypocrite, mot fort dans le but d’interpeller chacun. J’entends cette interpellation de Jésus pour moi-même et je m’interroge : avec quels filtres est ce que je regarde et j’interprète ce qui se passe autour de moi ?

3. Jésus invite la foule à regarder autrement : il questionne notre façon d’interpréter, de juger. Les nuages et le vent sont des éléments que l’on ne peut prendre, posséder ; ils n’appartiennent à personne. Qu’est-ce que cela me dit du royaume de Dieu à l’œuvre dans ma vie ?

J’écoute à nouveau ce récit en me laissant renouveler par les paroles de Jésus.

En me laissant guider par l’Esprit, j’adresse simplement au Seigneur les mots qui me viennent pour lui dire ce qui m’habite ; je peux lui confier aussi les situations conflictuelles que je connais.

Prends Seigneur, et reçois
toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence
et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et tout ce que je possède.
C’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends.
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen