Aujourd'hui nous sommes le mardi 24 décembre, dernier jour de ce temps de l’avent.
Peut-être suis-je animé d’une certaine excitation intérieure de ce qui va se vivre. Je me donne les moyens pour me disposer à écouter la voix d’un autre à travers la prière d’exultation de Zacharie ; j’offre ce temps de prière au Seigneur et lui demande la grâce de reconnaître la présence du Seigneur et de la partager avec d’autres. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Plus qu’un veilleur dans la nuit”, interprété par la communauté du Chemin Neuf.
La lecture de ce jour est tirée du premier chapitre de l’évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, à la naissance de Jean Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte ; serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours. Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins, pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Ces paroles prophétiques de Zacharie sont devenues un cantique chanté chaque matin par toutes les personnes qui prient la liturgie des heures. Les premiers mots sont : « Béni soit le Seigneur ». Je prends le temps de contempler ce chant qui ne cesse de résonner d’un bout du monde à l’autre. Je m’y associe et entre dans la joie de Dieu.
2. Cela faisait 9 mois que Zacharie était silencieux, sourd et muet. Quel est mon rapport à la parole, la mienne, celle de l’autre, celle de Dieu ? A travers sa prière d’action de grâce, Zacharie célèbre la présence de Dieu au cœur de sa vie et s’inscrit dans une histoire plus large : celle de la fidélité du Seigneur. Je goûte à sa joie.
3. C’est un chemin de salut auquel Dieu ne cesse de nous inviter : amour, justice, force, tendresse, paix… à la suite de Zacharie, je contemple le chemin vécu pendant ce temps d’avent : de quoi puis-je rendre grâce ?
J’écoute cet hymne à la vie et je laisse plus particulièrement résonner en moi l’une ou l’autre parole.
A l’issue de ce temps de prière, à l’image de Zacharie, je me laisse remplir par l’Esprit et j’ose adresser au Seigneur une parole personnelle en associant éventuellement à ma louange quelques touches de supplication.
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, amen