Aujourd'hui nous sommes le lundi 23 décembre, et Noël approche ! Dans notre parcours d’avent “Combattants d’espérance avec Jésus à Noël”, nous avons choisi pour cette semaine un combat heureux: reconnaître la présence du Seigneur et la partager avec les autres.

La Parole de Dieu poursuit son œuvre dans ma vie, respectant le rythme de mon chemin intérieur. Je prends le temps de me poser en présence de celui qui est, qui était et qui vient. Je contemple sa présence indicible. Je me tourne intérieurement vers lui et lui demande : Ô Jésus qui viens à Noël, aide-moi à vivre de ta joie si communicative ! Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous nous tournons vers le Seigneur avec le chant “Dieu saint, saint fort, saint immortel” chanté par les Fraternités monastiques de Jérusalem.

La lecture de ce jour est tirée du premier chapitre de l’évangile selon saint Luc.

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je contemple la scène. Le moment est arrivé : Elisabeth met au monde un fils. Je contemple cette mère âgée et son fils nouveau-né : instant d’intimité, joie silencieuse faite de communion. Puis arrivent voisins et famille : moment festif avec une joie plus exubérante. J’accueille ce qui se vit, ce que cela me fait vivre.

2. Selon la tradition, le nouveau-né aurait dû s’appeler comme son père mais l’ange du Seigneur a indiqué un autre nom pour cette famille : « Jean » ce qui signifie « Dieu fait grâce ». Je fais mémoire des invitations de Dieu au cœur de ma vie et des bouleversements qui en découlent.

3. Et dans ma famille, de quoi puis-je rendre grâce ? Quelle nouveauté a pu m’étonner, me bouleverser ? Dans mon entourage, j’ai été peut-être témoin d’une naissance qui s’est fait attendre ou qui a été difficile, ou qui n’a pu avoir lieu. Je confie au Seigneur le chemin de ces personnes.

Avec Elisabeth et Zacharie, avec famille et voisins, je me réjouis de la grandeur de la miséricorde du Seigneur à l’œuvre dans chacune de nos vies.

Je m’adresse au Père en lui partageant simplement quelques mots sur ce que je viens de vivre.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, amen