Lecture du jour : 1 Tm 6, 13-16
Bien-aimé, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne : garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tâche, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.
Textes liturgiques © AELF, Paris
Aujourd'hui nous sommes le samedi 23 septembre.
L’extrait de la lettre à Timothée que nous allons entendre est un peu étonnant, il semble passer d’un décret solennel à une hymne liturgique. A l’écoute, on ne comprendra pas entièrement la logique de ce passage, alors je demande simplement au Seigneur de glaner les mots qui m’aident, de me laisser habiter par le texte. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
La communauté de Taizé chante Jesu Christe, Fili Dei, Jésus fils de Dieu.
La lecture de ce jour est tirée de la première lettre de Saint Paul à Timothée
Bien-aimé, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne : garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tâche, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
Le «Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation », quel résumé de la Passion ! Un témoignage, une belle affirmation, et cela devant Pilate, c’est-à-dire dans l’histoire à un moment bien précis. Comment décrirai-je le message du Seigneur ? Aux mots « une belle affirmation », à quoi est-ce que je pense ?
Point 2
« Garde le commandement du Seigneur en demeurant sans tâche ». Comment ne pas penser à Jésus qui dit « je vous laisse un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres » ? Mais même cela est encore peu défini. En quoi puis-je garder, concrètement, le commandement du Seigneur ?
Point 3
Je réécoute la belle conclusion qui insiste sur le Dieu au-dessus de tout « [le] Souverain unique et bienheureux, [le] Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; lui [qui] seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; [lui qu’]aucun homme n’a jamais vu, et [que] nul ne peut voir ? ». Je médite sur ce Dieu si grand.
En écoutant de nouveau ce passage, je choisis un mot, une expression, un membre de phrase que je voudrais garder avec moi aujourd’hui.
Et ainsi deux figures s’offrent à nous dans ce texte : le Père, inconnu, indépassable, mais aussi source de toute vie et donc de la mienne, et le Fils, le Christ Jésus qui est venu et qui se manifestera encore. Maintenant, je peux prier l’un ou l’autre, l’un et l’autre en fonction de ce que je veux dire au Seigneur.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen