Aujourd'hui nous sommes le dimanche 23 février de la 7ème semaine du temps ordinaire.
En ce dimanche, je me pose, je respire calmement, plusieurs fois … et je me présente devant toi Seigneur. Ouvre-moi aux écritures et donne-moi la grâce que tout mon être soit tourné vers toi, en éveil pour entendre ce que tu me dis. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Toi qui aime ”, interprété notamment par l’Ensemble Vocal l'Alliance.
R/ Toi qui aimes ceux qui s'aiment
Car tu es l'amour
Dans nos vies comme un poème
Fais chanter l'amour
Porter à deux bonheur et misère
Tournés vers le même horizon
Les yeux éclairés d'une même lumière
Chanter une même chanson
Fais-nous briser barrières et murailles
Avec la violence d'aimer
Chasser la haine sans arme ni bataille
Armés seulement d'amitiés
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Jésus parle à ses disciples. Il leur explique ce second commandement : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Je regarde Jésus et je fais mémoire de ces moments dans ma vie où j’ai senti son amour pour moi.
2. Cette fois encore, Jésus m’invite à me dépasser : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent ». Aimer ceux qui ne m’écoutent pas, qui me font du mal, ceux qui veulent me détruire … jusqu’où va ce commandement d’amour ? Quelles sont mes limites que Jésus m’invite à dépasser ? Et comment les dépasser ?
3. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ». Pardonner sans juger, donner, encore et toujours ! Ce n’est déjà pas facile avec ceux que j’aime, alors comment être et faire avec ceux que je n’aime pas, qui me blessent ! C’est pourtant une demande insistante du Christ que je ne peux esquiver. Comment répondre à cette demande ? Est-ce que c’est une fin pour moi ?
Je me dispose à écouter une seconde fois ce passage et je suis attentive à la façon dont me parle Jésus, non en ordonnant mais en se donnant lui-même avec amour.
Je termine ce temps de prière en m’arrêtant sur un point particulier mis en lumière. J’en parle au Seigneur comme un ami qui chemine avec son ami.
Avec Saint François qui a vécu cet amour inconditionnel, je peux dire la prière de St François d’Assise.
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen