Aujourd'hui nous sommes le samedi 22 février. La fête d’aujourd’hui met en lumière la “Chaire de saint Pierre”, autrement dit, la mission que le Christ lui a confiée.

Avec Pierre, lui qui a intimement connu Jésus, je me mets à la suite du Christ et à l’écoute de la Bonne Nouvelle qu’il annonce. Je me mets en sa présence et je demande la grâce de m’en approcher davantage. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Sois le pasteur” des sœurs du monastère de Beaufort.

R/ Sois le pasteur de ton peuple,
Du troupeau qui t’appartient.
Qu’il retrouve son pâturage
Comme aux jours d’autrefois.

Moi je regarde vers le Seigneur,
J’espère en mon Dieu qui me sauvera,
Mon Dieu m’écoutera.

Toi Seigneur, tu pardonnes nos fautes,
Tu prends plaisir à nous faire grâce,
Tu jettes nos péchés au fond de la mer.

Rendons gloire au Père tout-puissant,
A son Fils Jésus-Christ le Seigneur,
A l’Esprit Saint qui habite en nos cœurs.

La lecture de ce jour est tirée de la première lettre de Saint Pierre apôtre.

Bien-aimés, les anciens en fonction parmi vous, je les exhorte, moi qui suis ancien comme eux et témoin des souffrances du Christ, communiant à la gloire qui va se révéler : soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau. Et, quand se manifestera le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Pierre exhorte les anciens. Si je ne fais pas partie de ces « anciens », je peux tout de même me sentir concerné par cette exhortation. Je suis attentive à ses paroles, à la conviction avec laquelle il les prononce. Mais aussi à l’amour qui se dévoile, amour du Christ et amour pour ses interlocuteurs, pour moi.

2. « Les pasteurs du troupeau de Dieu » : qui sont nos pasteurs ? Je pense à ceux que l'Église m’a donnés. Suis-je de ceux pour qui la critique est aisée ? Quand je ne suis pas d’accord, est-ce que j’essaie de « sauver la proposition de l’autre » ? Comment est-ce que je prends ma place pour « veiller » sur le troupeau ?

3. « En devenant les modèles du troupeau ». Je regarde combien il a été difficile pour Pierre de devenir le pasteur, le chef de l’Eglise. Il a parcouru un chemin semé d’embûches, de chutes, de doutes et d’incompréhension. Mais l’amour du Christ ne l’a jamais quitté. C’est vers le Christ que je tourne mon regard pour, à mon tour, devenir ce modèle.

Pendant cette seconde écoute, je regarde l’humanité de Pierre et de ces hommes à qui il s’adresse pour leur parler de la façon d’exercer leur tâche.

Soutenu par le regard aimant et bienveillant de Pierre, je laisse remonter de mon cœur la prière que j’adresse au Seigneur.

Je demande au Père la confiance de m’abandonner à lui :

« Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.»

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, amen