Aujourd'hui nous sommes le dimanche 21 avril, de la 4eme semaine du temps pascal et nous célébrons avec toute l’Eglise catholique la journée mondiale de prière pour les vocations.

En ce premier jour de la semaine, où nous fêtons la résurrection du Seigneur, je me recueille quelques instants pour me rendre présent à Dieu. Je lui demande la grâce de l’audace pour répondre à ses appels. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons Ô Seigneur Pasteur fidèle, sur un air de Jean-Sébastien Bach.

O Seigneur, Pasteur fidèle, toi qui connais tes brebis.
Tu connais le cœur du Père, et le Père te connaît.
Que nos cœurs par ta parole s’ouvrent et brûlent par ta grâce
et s’éveillent à ta présence.

Toi, l’Agneau de la vrai Pâque immolé sur une croix,
toi, Pasteur qui pour ton peuple livres ta vie à la mort.
Dans ta chair s’ouvre une porte, dans le feu de tes blessures,
resplendit l’amour du Père.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’évangile selon saint Jean.

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Jésus évoque le berger mercenaire : le berger mercenaire fuit quand vient la menace, et il ne se soucie pas véritablement des brebis. Je prends le temps de considérer l’attitude du berger mercenaire face au loup. Qu’est ce qui le caractérise ? A quelles attitudes son portrait fait-il écho, dans ma vie et autour de moi ?

Point 2
Jésus esquisse le portrait du bon pasteur, auquel il s’identifie. Ce berger « donne sa vie pour ses brebis », il connaît ses brebis, et ses brebis le connaissent. J’imagine ce berger au milieu de ses brebis : ses gestes, ses attitudes. Qu’est ce qui me touche dans sa manière d’agir et d’en prendre soin ?

Point 3
Jésus évoque d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos, mais qu’il lui appartient aussi de chercher et de conduire. L’amour du bon pasteur ne se limite pas à un troupeau restreint et fermé, mais cherche à rejoindre d’autres brebis. Je prends le temps de considérer cela. Quelles sont ces autres brebis, autour de moi, que le Seigneur désire rejoindre ?

En écoutant à nouveau le récit, je considère les sentiments qui habitent Jésus, le bon pasteur.

Je confie à Jésus ce que j’ai compris de lui, de sa manière d’être pasteur.
En cette journée de prière pour les vocations, je peux demander tout particulièrement que ceux qui ont été reçus comme pasteur puissent se ressourcer régulièrement dans la manière de faire de Jésus.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen