Aujourd'hui nous sommes le samedi 20 juillet.

Il est dur de ne pas m’habituer aux mots de l’Évangile, de me laisser encore surprendre, de les suivre dans leurs contrepieds, d’être dérangé par ce qui ressemble bien fort à des contradictions. Je demande au Seigneur de me déshabituer, je lui demande la grâce de la surprise. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons Je ne puis craindre un Dieu de la Maison Sainte Thérèse à Bruxelles.

Je ne puis craindre un Dieu
Qui pour moi s’est fait si petit.
Je l’aime car il n’est qu’amour et miséricorde.
Je l’aime car il n’est qu’amour.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’Évangile selon Saint Matthieu.

En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je me représente ce passage mentalement. Jésus a appris qu’on veut le faire périr et il se retire. Mais pas de façon très secrète… D’ailleurs des foules nombreuses le suivent. Et tous ceux qui le suivent, il les soigne et les relève. Je me place dans ce voyage… où est-ce que je me situe, et avec quelles attentes?

Point 2
Jésus se retire et il se tait ! Je contemple l'attitude de ce Jésus : un Messie qui n’aura passé que quelques années dans un pays reculé de l’Empire romain, un Messie qui sera demain crucifié, accompagné seulement de quelques femmes. En quoi puis-je lui ressembler ? A quelle vie m’invite-t-il ?

Point 3
L’évangéliste Matthieu éclaire la figure de Jésus par la citation d’Isaïe : il est un serviteur, il ne cherche pas querelle, il n’éteint pas la mèche qui faiblit. La faiblesse de Dieu est exposée au grand jour : il ne veut pas gagner, il veut aimer. Avec ces mots d’Isaïe, je me demande de nouveau : En quoi puis-je ressembler à Jésus ? A quelle vie m’invite-t-il ?

Pour cette deuxième écoute, je prête attention aux différentes images d’Isaïe, laquelle ai-je envie de retenir pour ce jour ?

En échos avec les mots d’Isaïe, imaginant le Christ notre Seigneur devant moi et mis en croix, je me confie à lui. Pourquoi a-t-il choisi cette voie-là ? Le voyant dans cet état, suspendu ainsi à la croix, j’accueille les pensées qui me viennent.

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen