Jeudi 20 mars

Lecture du jour : Jr 17, 5-10

"Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance" Jr 17, 5-10

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Jeudi 20 mars

Lecture du jour : Jr 17, 5-10

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Aujourd'hui nous sommes le jeudi 20 mars de la deuxième semaine de Carême.

J’entre dans le silence. Je demande au Seigneur la grâce d’être éclairée par la lumière de sa parole.
Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, amen

Nous écoutons le chant “Le grain de blé", interprété par les jeunes de Saint Honoré d'Eylau.

Si le grain tombé en terre ne meurt, il reste seul.
Mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits. Amen. (bis)

Mais s'il meurt, il portera du fruit à l'ombre de la croix posé sur le doux coeur de l'Agneau. Mais s'il meurt, il revivra sous le regard de l'Agneau, là où seul se trouve la vraie joie.

Il sera lumière pour le monde, refuge des pêcheurs, bouclier pour les faibles. Mais s'il meurt, il revivra dans l'éternité du Ciel, là où la vie n'est plus qu'un don d'amour.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 17 du livre de Jérémie.

Ainsi parle le Seigneur : Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit. Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est incurable. Qui peut le connaître ? Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. J’écoute les paroles de Jérémie. L'arbuste du désert est une métaphore de survie en conditions hostiles. La plante manque d’eau et n’est pas très productive. Le sol salé est toxique. De la même manière, quand je me fie seulement à mes propres forces, je me concentre uniquement sur moi-même et mon cœur s'assèche. Mon énergie est dépensée en soucis. Je médite cela…

2. Je regarde l’arbre enraciné près du torrent, son feuillage abondant. Il peut endurer la sècheresse parce qu’il ne s’éloigne pas de la source de vie. Je me rappelle que quand je me fie au Seigneur, c’est en Lui que je puise l’énergie nécessaire pour avancer. Je peux traverser les difficultés en gardant ma vitalité.

3. Je contemple à nouveau le contraste entre la fraîcheur de l’eau et la terre salée, inhabitable. Je fais mémoire de situations similaires que j’ai vécues. Des questions me sont renvoyées par le texte : en qui je mets ma confiance ? Qu’est-ce qu’il en est de mes racines ? Où se trouve ma source de vie ?

Je me prépare à réentendre le passage de Jérémie, je reste attentive aux images évoquées qui font échos à ma méditation.

A la fin de ce temps de prière, je parle au Seigneur avec simplicité, comme un ami parle à son ami. Je lui dis ce qui m’habite.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen

Musiques

Le grain de blé de Tanguy Dionis du Séjour interprété par Eylau les jeunes
«Pas d'album» © Creative Commons Youtube Audio Library Voir les conditions d'utilisation

Surrender de Jeff Wahl interprété par Jeff Wahl
«A Light in the Darkness» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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