Aujourd’hui nous sommes le samedi 20 janvier.
Je me tourne vers le Seigneur avec tout ce qui fait ma vie. Je dépose devant lui les personnes ou les situations qui me préoccupent et je me dispose à écouter sa Parole. Seigneur, fais de la place en moi pour t’accueillir.
Au nom du Père et du fils et du Saint Esprit, amen.

En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, nous écoutons un chant de Taizé, lieu où l’oecuménisme se vit concrètement.

La lecture de ce jour est composée d’un seul verset, tiré du chapitre 3 de l’évangile selon saint Marc.

En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »

Textes liturgiques © AELF, Paris
1/ Quel capharnaüm ! Il n’est même plus possible de manger dans la maison de Pierre tant la foule se presse pour rencontrer Jésus. Je me place dans cette foule empressée. J’imagine les problèmes logistiques que cause cette bousculade. Et les tensions qui s’ensuivent.

2/Les gens qui côtoyaient Jésus avant sa vie publique viennent réclamer l’homme qu’ils croient connaître. Je pense à des gens autour de moi qui ont changé sans que j’y prête attention. Qui sont-ils devenus ? Comment ne pas mettre la main sur ce que je croyais connaître d’eux ? Comment ne pas les enfermer dans l’image passée ?

3/ Je pense à Jésus, plongé au milieu de ce brouhaha et de cette agitation, et qui pourtant est remarqué, attire l’attention. Je pense à sa dignité, à son autorité, son calme, son unité constante avec son Père. Je médite cela.

Avant de réécouter ce passage très court, je me place dans la foule bruyante, les yeux fixés sur Jésus.
Avant de conclure cette prière je prends le temps de me tourner vers Jésus pour lui confier ce qui m’est venu dans cette prière et ce que je veux aujourd'hui pour ma vie.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen