Aujourd'hui, nous sommes le mardi 19 août et nous fêtons Saint Jean-Eudes, prêtre oratorien du 17ème siècle, canonisé il y a 100 ans en même temps que sainte Thérèse de Lisieux. Attaché à rechristianiser la Normandie, il crée des séminaires pour la formation du clergé et propage la dévotion liturgique au Sacré Cœur de Jésus et Marie pour tous les fidèles.

Pour ce temps de prière, je me tiens devant toi Seigneur et je me mets à ton écoute. Je suis assoiffé de ta parole, « mon âme te cherche, toi le Dieu vivant ». Rends-moi disponible et accueillant à ta présence. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Prière au Sacré Coeur de Jésus” par la chorale Ad dei gloriam.

Ô Sacré-Cœur de Jésus, je Te connais vraiment peu,
Et je veux puiser en Toi toute la folie
De T’aimer pour déborder de joie et T’adorer
Quand je prie, quand je parle, quand j’écoute, quand je pense !

Que toutes les secondes de ma vie
Soient une ode à ce que Tu accomplis pour moi !
Que chaque souffrance soit un moment
Pour m’unir au mystère de Ta Sainte Croix.
Je veux que chaque moment de grâce devienne
Une contemplation de Ta glorieuse Face.
Si je pleure, que ce ne soit pas par souffrance,
Mais quand m’échappe le sens de Ta Résurrection.

La lecture de ce jour est tirée du psaume 84.

J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix
pour son peuple et ses fidèles ;
qu’ils ne reviennent jamais à leur folie !

Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.

Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « J’écoute, que dira le Seigneur ? ». Le psaume m’invite à ouvrir mes oreilles extérieures : quels sont les mots de ce psaume que je peux redire comme en écho ? Et mes oreilles intérieures, quels sont les mots qui résonnent en moi ? M'apportent-ils paix, questionnement, joie… ?

2. « Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles ». Que signifie pour moi ce mot « paix » dans ma propre vie, dans mon pays, dans le monde ? Je médite cela et je prie pour la paix.

3. « La vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice » Rechercher la vérité et pratiquer la justice permettent de lier le ciel et la terre. Je contemple un instant cette image. Quelle est ma recherche de vérité ? Quels sont les lieux où j’exerce la justice ?

Lors de cette deuxième écoute, je contemple le Christ qui a prié ce psaume et qui est, lui-même, vérité, justice, paix. Il est le seul vrai lien entre le ciel et la terre.

C’est avec le Christ que j’entre en dialogue dans un cœur à cœur. Je lui confie mon désir d’une vie ancrée dans l’Évangile. Je lui partage ma recherche de vérité, mais aussi mes freins et je le laisse m’éclairer sur ce que je peux faire.

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolée qu’à consoler,
à être comprise qu’à comprendre,
à être aimée qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen