Aujourd'hui, nous sommes le mercredi 20 août et nous fêtons saint Bernard, abbé et docteur de l’Eglise, fondateur de l'abbaye de Clairvaux.
Les passages de ce jour nous invitent à regarder la manière dont nous vivons « nos lieux et situations de pouvoir » Aussi je me mets en présence de celui qui me donne la vie, la force et l’être. Donne-moi Seigneur ta bienveillance, ta patience pour écouter, pour aimer et servir mes frères. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Laissons nous toucher par le chant de louange “Dieu de l’impossible”, par Momentum Musique et Laetitia Perraud.
1. Dieu peut faire infiniment et au-delà,
Plus que tout ce que nous demandons ou imaginons.
Ses promesses, oui et amen, se réalisent.
Sa parole toujours sûre et certaine s'accomplira.
Pré-refrain :
Car Il est puissant
Dieu est puissant
R/ Dieu de l'impossible
Je sais qu'Il peut tout accomplir, tout accomplir
Il est sans limites
En Lui je peux tout accomplir, tout accomplir
2. Dieu est grand, majestueux, Il règne en Roi
Il ordonne et calme les tempêtes, Il a tout pouvoir
Par Sa force incomparable, Il nous soutient
A Sa voix tout ce qui était mort revient à la vie
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 9 du livre des Juges.
En ces jours-là, tous les notables de Sichem et ceux de la maison du Terre-Plein se réunirent et vinrent proclamer roi Abimélek, près du chêne de la Pierre-Dressée qui est à Sichem. On l’annonça à Yotam. Celui-ci vint se poster sur le sommet du mont Garizim et il cria de toutes ses forces : « Écoutez-moi, notables de Sichem, et Dieu vous écoutera ! Un jour, les arbres se mirent en campagne pour se donner un roi et le consacrer par l’onction. Ils dirent à l’olivier : “Sois notre roi !” L’olivier leur répondit : “Faudra-t-il que je renonce à mon huile, qui sert à honorer Dieu et les hommes, pour aller me balancer au-dessus des autres arbres ?” Alors les arbres dirent au figuier : “Viens, toi, sois notre roi !” Le figuier leur répondit : “Faudra-t-il que je renonce à la douceur et à la saveur de mes fruits, pour aller me balancer au-dessus des autres arbres ?” Les arbres dirent alors à la vigne : “Viens, toi, sois notre roi !” La vigne leur répondit : “Faudra-t-il que je renonce à mon vin, qui réjouit Dieu et les hommes, pour aller me balancer au-dessus des autres arbres ?” Alors tous les arbres dirent au buisson d’épines : “Viens, toi, sois notre roi !” Et le buisson d’épines répondit aux arbres : “Si c’est de bonne foi que vous me consacrez par l’onction pour être votre roi, venez vous abriter sous mon ombre ; sinon, qu’un feu sorte du buisson d’épines et dévore jusqu’aux cèdres du Liban !” »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Ce passage nous présente deux personnages : Abimelek, qui est proclamé roi après avoir fait assassiner tous les descendants de la lignée royale, et Yotam, un rescapé de ce massacre, qui crie de toutes ses forces une parabole. Je mesure le conflit de pouvoir qui se joue entre les deux hommes.
2. À chaque demande « sois roi ! », les arbres soulignent qu’ils devront renoncer à leurs fruits : « honorer Dieu et les hommes, être douceur et saveur, réjouir le cœur de Dieu et des hommes. » Tout cela pour se balancer au-dessus des autres arbres… Quelle est cette image du pouvoir ?
3. La rencontre avec le buisson d'épines remet chacun devant sa bonne foi. Dans les jours passés, je regarde les rencontres vécues, notamment dans les lieux de pouvoir. Ai-je été en vérité ? Quelle a été ma bonne ou moins bonne foi dans mes échanges ?
Dans cette deuxième écoute, je savoure l’appel qui m’est lancé d’honorer, d’aimer, de savourer ma vie avec Dieu et au milieu de mes frères et sœurs dans mes lieux quotidiens et en responsabilité.
Comme un ami parle à son ami, je confie à Dieu ce que j’ai découvert dans la prière. Je remets devant lui mes joies (et j’en rends grâce) et mes refus d’aimer (et je lui demande pardon).
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Amen
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen