Jeudi 18 septembre

Evangile du jour : Lc 7, 36-50

"Ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour." Lc 7, 36-50

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Jeudi 18 septembre

Evangile du jour : Lc 7, 36-50

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Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 18 septembre.

Seigneur, je viens me placer à tes pieds. Toi seul peux me donner la paix à laquelle j’aspire profondément. Que ce temps de prière vécu avec toi fasse grandir en moi cette paix. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.

Laissons nous surprendre par cette interprétation du psaume 22 par Gwenaëlle.

R/ Le Seigneur est mon berger : non, rien rien ne saurait me manquer. (bis)

1. Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre

2. Il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu dresses la table pour moi devant mes ennemis
Tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

3. Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Je fixe mon séjour en ton foyer d'amour, pour l'éternité.
Non rien ne saurais me manquer.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 de l'évangile selon saint Luc.

En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire.
– Parle, Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette.
– Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Par l’imagination, je me glisse dans la peau d’un convive présent. Je regarde cette femme entrer, se mettre aux pieds de Jésus, les lavant et les embrassant, toute en pleurs. Quelles sont les sentiments qui me viennent ? Incompréhension ? Sympathie ? Envie de l’imiter ?

2. Je continue à regarder la scène. Maintenant, Jésus parle à cette femme. Il lui dit le pardon, le salut qui lui est donné. Il l’envoie vers une vie nouvelle. A nouveau, quels sont mes sentiments ? Envers cette femme ? Envers Jésus ? Quelle est la parole que j’attends, moi, de Jésus ?

J’écoute une seconde fois cet évangile, à la lumière de ce que je viens de contempler.

Comme la femme de l’évangile, je tourne toute mon attention vers Jésus. Avec la même authenticité, je lui confie les sentiments qui m’habitent, les désirs que je porte, les questions qui me tracassent. Tout cela, je viens le déposer à ses pieds.

Prends Seigneur, et reçois
toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence
et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et tout ce que je possède.
C’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends.
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.

Musiques

Comme une biche de C.-E. Hauguel interprété par Communauté de l''''''''Émmanuel
«Musiques pour prier n° 5: Symphonie pour Dieu» © Éditions de l'Émmanuel Voir le site des Éditions de l'Emmanuel

Psaume 22 : Le Seigneur est mon berger de interprété par Gwenaëlle
«Pas d'album» © Creative Commons Youtube Audio Library Voir les conditions d'utilisation

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