Aujourd'hui, nous sommes le mercredi 17 septembre et nous fêtons saint Robert Bellarmin, évêque et docteur de l'Église ainsi que sainte Hildegarde de Bingen, vierge et docteur de l’Église.

Jésuite, cardinal et docteur de l’Église, Robert Bellarmin fut l’un des grands théologiens catholiques de la fin du XVI° siècle. Il est notamment l’auteur d’un catéchisme qui servit à de nombreuses générations de chrétiens. Seigneur, à son exemple, donne-moi de mettre toute mon énergie, toute mon intelligence à ton service. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons maintenant le chant “O Ignis Spiritus”, un chant de sainte Hildegarde de Bingen au Saint-Esprit, interprété par le groupe Harpa Dei.

O ignis spiritus paracliti,
vita vitae omnes creaturae
sanctus es vivificando formes.

Sanctus es ungendo periculose fractos,
sanctus es tergendo fetida vulnera.

O spiraculum sanitatis,
O ignis caritatis,
O dulcis gustis in pectoribus
et infusio cordium in bono odore virtutum.

O fons purissimae
in quo consideratur
quod Deus alienos
colligit et perditos requirit.

O iter fortissimum, quod penetravit omnia


La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 de l'évangile selon saint Luc.

En ce temps-là, Jésus disait à la foule :
« À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.”
Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. J’essaie de me souvenir de la dernière fois où j’ai participé à des danses ou au contraire à un enterrement. Je ressens ce que Jésus veut me faire sentir avec ses paraboles : n’est-il pas tout naturel de s’associer à ce qui est vécu de fort avec d’autres ?

2. Je peux maintenant me demander pourquoi il m’est parfois difficile d’accueillir avec autant de naturel la bonne nouvelle que Jésus m’apporte, pourquoi elle ne suscite pas beaucoup de réactions en moi. Si je repère une chose qui fait obstacle, je me demande comment la travailler, concrètement dans les jours qui viennent.

3. Jésus évoque dans cet évangile le rapport à la nourriture. C’est certainement l’occasion pour moi de travailler un peu cet aspect de ma vie. Je me représente les repas qui viennent : puis-je chercher à les vivre d’une manière qui me semble juste devant Dieu, sans excès ? Quelle serait cette façon de faire juste ?

Je fais à nouveau silence en moi, pour accueillir cet évangile une seconde fois.

Je me tourne vers Jésus et je lui dis maintenant ce qui me reste dans la tête et dans le cœur après ma prière. Je lui confie peut-être mon désir de mettre ma vie au diapason de sa parole. Je peux aussi confier les catéchistes et leur travail pour accompagner la foi.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Car c'est à Toi qu'appartiennent, le règne, la puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles,
Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.