Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 19 septembre, et nous fêtons saint Janvier, évêque et martyr.

Au début de ce temps de prière, je prends le temps de respirer lentement et profondément. Je me prépare à accueillir la parole de Dieu, avec ce qu’elle a de radical. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, amen.

Nous écoutons le chant de Claire Bouchadeill : “Aime”.

1. Il fait lever son soleil, sur les méchants comme sur le bon.
Il fait tomber la pluie sur les justes comme les injustes
Tu avais appris la règle, rendre injure pour injure
Oeil pour oeil, dent pour dent, aimer son prochain
seulement.

R/ Mais moi je te dis, aime, aime
Bénis ton ennemi et prie pour lui
Mais moi je te dis, aime, aime
Celui qui maudit, tu le bénis

2. Et si tu te rappelle, un mot dur, une maladresse,
Ne laisse pas le soleil se coucher sans pardonner.
Tu avais appris l’inverse, ne jamais montrer de faiblesse,
Être dur si on te blesse, croire qu’un fort jamais ne s’abaisse.

3. Heureux qui fait la paix, et les artisans d’unité
Le royaume des cieux est à eux.
Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment,
Quel mérite aurez-vous ? Et quelle goire ? (bis)

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de la première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée.

Bien-aimé,
voilà ce que tu dois enseigner et recommander. Si quelqu’un donne un enseignement différent, et n’en vient pas aux paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à l’enseignement qui est en accord avec la piété, un tel homme est aveuglé par l’orgueil, il ne sait rien, c’est un malade de la discussion et des querelles de mots. De tout cela, il ne sort que jalousie, rivalité, blasphèmes, soupçons malveillants, disputes interminables de gens à l’intelligence corrompue, qui sont coupés de la vérité et ne voient dans la religion qu’une source de profit.
Certes, il y a un grand profit dans la religion si l’on se contente de ce que l’on a. De même que nous n’avons rien apporté dans ce monde, nous n’en pourrons rien emporter. Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en contenter. Ceux qui veulent s’enrichir tombent dans le piège de la tentation, dans une foule de convoitises absurdes et dangereuses, qui plongent les gens dans la ruine et la perdition.
Car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent. Pour s’y être attachés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux-mêmes des tourments sans nombre.
Mais toi, homme de Dieu, fuis tout cela ; recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle ! C’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi devant de nombreux témoins.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Saint Paul m’invite à rechercher la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance, la douceur. Voilà ce qui vaut la peine de s’y attacher. Parmi toutes ces vertus : justice, piété, foi, charité, persévérance, douceur, j’en choisis une soigneusement, à laquelle je vais prêter une attention toute particulière les heures qui viennent.

2. J’entends ensuite cet avertissement. Ai-je l’habitude de parler en vérité, de choses bonnes, utiles, justes, ou bien suis-je facilement embarqué dans des débats inutiles, des disputes sans intérêt ? Je me rappelle la dernière fois où ma langue s’est emportée. Aurais-je pu faire autrement ?

3. J’entends enfin ce dernier avertissement : attention à l’amour de l’argent, qui peut si facilement m’éloigner du Christ. Je m’interroge : quelles sont les choses, les attitudes qui m’aident à me contenter de ce que j’ai, à ne pas rechercher à avoir toujours plus ? Comment puis-je les cultiver ?

J’écoute à nouveau ces conseils de sagesse de saint Paul. Ils me ramènent à l’essentiel.

A partir de ce que je viens de méditer, j’adresse maintenant ma prière vers Jésus. Je lui confie ce qui est plus difficile et je lui partage mes résolutions. Je lui demande son soutien, pour mener une vie où règnent avant tout simplicité et douceur.

Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue,
toi, dans les siècles des siècles.
Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.