Mercredi 18 septembre

Evangile du jour : Lc 7, 31-35

"Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé." Lc 7

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Mercredi 18 septembre

Evangile du jour : Lc 7, 31-35

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Nous sommes aujourd’hui le mercredi 18 septembre. Je vais prendre quelques instants pour sanctifier la journée, pour la plonger en Dieu, pour l’élever en Dieu. Dans cette démarche, je convie intérieurement d’autres personnes, celles qui habitent ou circulent autour de moi. C’est avec elles toutes que j’entre en prière.

Je me mets en présence du Seigneur. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le texte que nous prions aujourd’hui est tiré de l’évangile de Luc, au chapitre 7. Quand le père Duval, jésuite des années 50, chantait la musique qu’il avait composée sur cette scène, il présentait cette histoire comme « la plus joyeuse des pages de l’évangile ».

En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.” Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« J’ai joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. » Et si l’on imaginait Dieu ainsi ? L’œuvre de Dieu comparée au chant des musiciens qui nous invite à la danse… Oui, il y a une joie foncière en Dieu, et une joie foncière en Jésus. Je contemple ce Dieu-là, qui nous offre sa joie.

Point 2
« J’ai joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. » Profond regret de Jésus : le peuple de Dieu n’entre pas dans la danse, la joie de Dieu ne l’a pas saisi. Et nous-mêmes ? Qu’en est-il de nos peuples d’aujourd’hui ? et de notre Église ? et de ma propre vie ? Je réfléchis pour faire la part des choses. Que voudrait dire pour moi : « entrer dans la danse ? »

Point 3
« Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré. » Cela aussi, c’est présent en Dieu : non seulement la joie qui s’offre, mais aussi la douleur de la compassion, le cœur brisé devant les folies du monde. Je laisse monter en moi les tristesses de ce monde. Je demande à en être touché, à y devenir plus sensible. En regardant quelques visages, j’implore sur eux une consolation.

Nous écoutons une deuxième fois cette page d’évangile.

Comme chaque jour, je veille à finir ma prière par quelques paroles très personnelles, en parlant à Dieu comme un ami à son ami, comme un jeune enfant à sa mère, comme un disciple à son Seigneur.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Musiques

Pastorale de Jeff Wahl interprété par Jeff Wahl
«Playing with Silence» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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