Mardi 17 septembre

Evangile du jour : Lc 7, 11-17

"Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi" Lc 7

Écouter

Pause

Mardi 17 septembre

Evangile du jour : Lc 7, 11-17

Écouter

Pause

Nous sommes aujourd’hui le mardi 17 septembre. L’Église propose à notre mémoire deux figures de sainteté, dans deux styles fort différents : le jésuite Robert Bellarmin qui fut un précieux théologien dans des temps difficiles, vers l’an 1600, et une moniale bénédictine du 12ème siècle, pleine de génie, Hildegarde de Bingen, dont les enseignements témoignent d’une compréhension du vivant qui peut inspirer notre attention pour la Création.

Pour entrer en prière, je fais silence en moi-même. Je me présente à Dieu telle que je suis. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Nous entrons en prière avec un air composé par Hildegarde de Bingen.

Nous prions avec l’évangile de ce jour, au chapitre 7 de saint Luc.

En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Ne pleure pas. » Comment Jésus peut-il dire « Ne pleure pas » à une mère, qui accompagne le cercueil de son fils ? Jésus ose, et je prends le temps de m’en étonner. Et puis j’accueille pour moi ce « Ne pleure pas » . Je l’adresse intérieurement à une personne de mon entourage, je le dépose devant les immenses douleurs du monde.
Point 2
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Nous sommes dans l’exceptionnel : un mort va se lever. Et cependant, n’avons-nous pas reçu l’Esprit du Ressuscité pour prononcer à notre tour des paroles audacieuses de relèvement ? Relever une personne effondrée, tirer des jeunes vers le haut, éduquer un enfant… Les mots de Jésus, je les prononce à mon tour sur des visages connus : « Je t’en prie, lève-toi. »

Point 3
« Dieu a visité son peuple. » Ainsi l’histoire se termine dans une joie collective. Au point de départ s’étaient croisées deux processions, la joyeuse procession des disciples qui suivaient Jésus et la triste procession d’un deuil ; finalement, tout ce monde se retrouve uni dans la joie. Je contemple cela, et j’appelle sur notre monde la visite de Dieu.

Nous écoutons une deuxième fois l’épisode rapporté par saint Luc.

Je prends maintenant quelques instants pour adresser plus formellement quelques mots au Seigneur : lui confier des intentions, lui offrir la journée, ou toute autre prière personnelle.

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Musiques

O Lord my heart is not proud de Margaret Rizza interprété par
«Fountain of Life» © Margaret Rizza Voir le site de Margaret Rizza

:
: