Aujourd'hui nous sommes le jeudi 18 juillet.
Et si la recherche du Seigneur prenait la première place dans ma vie ? Non pas au détriment de mon bonheur ou des autres mais parce que j’ai confiance que le Seigneur peut me reconduire aux autres et me rendre heureux, plus que je ne pourrais le faire seul. Seigneur, donne-moi la grâce de te chercher. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
La communauté de Taizé chante Mon âme se repose.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 26 du livre du prophète Isaïe.
Il est droit, le chemin du juste ; toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste. Oui, sur le chemin de tes jugements, Seigneur, nous t’espérons. Dire ton nom, faire mémoire de toi, c’est le désir de l’âme. Mon âme, la nuit, te désire, et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore. Quand s’exercent tes jugements sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice. Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous. Seigneur, dans la détresse on a recours à toi ; quand tu envoies un châtiment, on s’efforce de le conjurer. Nous étions devant toi, Seigneur, comme la femme enceinte sur le point d’enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs. Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs, mais nous n’avons enfanté que du vent : nous n’apportons pas le salut à la terre, nul habitant du monde ne vient à la vie. Tes morts revivront, leurs cadavres se lèveront. Ils se réveilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière, et le pays des ombres redonnera la vie.
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
« Dire ton nom, faire mémoire de toi, c’est le désir de l’âme » dit le prophète. Cette expression est peut-être déroutante, mais elle redit que l’homme est fait pour Dieu, et que c’est ainsi qu’il trouvera le bonheur.Je médite cela.
Point 2
« Dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous » dit encore le passage biblique. La présence de Dieu n’est pas une surplombante succession de miracles, mais une invitation, un soutien à faire ce que je dois faire. Quel est le rôle du Seigneur dans mes propres actions ?
Point 3
« Nous n’avons enfanté que du vent », « nous n’apportons pas le salut à la terre » dit Isaïe. En ces temps où l’homme semble détruire sa propre maison et se détruire lui-même, comment en même temps regarder les choses en face, et tenir l’espérance finale qu’Isaïe formule ainsi « ils crieront de joie ceux qui demeurent dans la poussière… » ?
Ce texte riche n’est pas facile à suivre, à la deuxième écoute, je choisis une ou deux phrases pour moi, pour aujourd’hui, sans m’inquiéter de ce qui m’échappe.
Dans ces phrases Isaïe tutoie sereinement le Seigneur, il réfléchit sur la vie du monde, sur la sienne et il confie tout cela à son Dieu. A qui vais-je me confier ? Au Père, créateur de la vie, à son Fils Jésus Christ, mon Seigneur, à l’Esprit qui habite en mon cœur ? Je choisis à qui parler et je laisse aller mon cœur.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen