Aujourd'hui , nous sommes le vendredi 17 novembre.
Je prends un temps pour te louer Seigneur : installé confortablement et dignement face à Toi, je me rends attentive à mon corps, à ma respiration, prenant conscience de la vie qui m’est donnée… Je te demande la grâce de te reconnaître pleinement comme mon créateur et le créateur de toute chose…Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, Amen.
Nous écoutons You are the Centre, tu es le centre, de Margaret Rizza.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 13 du livre de la sagesse.
De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan. Mais c’est le feu, le vent, la brise légère, la ronde des étoiles, la violence des flots, les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde, qu’ils ont regardés comme des dieux. S’ils les ont pris pour des dieux, sous le charme de leur beauté, ils doivent savoir combien le Maître de ces choses leur est supérieur, car l’Auteur même de la beauté est leur créateur. Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés, ils doivent comprendre, à partir de ces choses, combien est plus puissant Celui qui les a faites. Car à travers la grandeur et la beauté des créatures, on peut contempler, par analogie, leur Auteur. Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger ; car c’est peut-être en cherchant Dieu et voulant le trouver, qu’ils se sont égarés : plongés au milieu de ses œuvres, ils poursuivent leur recherche et se laissent prendre aux apparences : ce qui s’offre à leurs yeux est si beau ! Encore une fois, ils n’ont pas d’excuse. S’ils ont poussé la science à un degré tel qu’ils sont capables d’avoir une idée sur le cours éternel des choses, comment n’ont-ils pas découvert plus vite Celui qui en est le Maître ?
Textes liturgiques © AELF, Paris
Piste 1
« le feu, le vent, la brise légère, la ronde des étoiles, la violence des flots, les luminaires du ciel . », je laisse défiler devant mes yeux ces expériences qui m’ont touché, bouleversé…je me laisse de nouveau saisir par l’image de ces merveilles du monde, dans leur force, leur beauté, leur diversité, leur mystère…
Piste 2
Le passage biblique m’invite à laisser mon regard traverser la création vers le créateur, comme je remonterais une rivière pour aller à sa source… Traverser, voir à travers, comme en transparence. Traverser, passer de l’autre côté… Je médite cela.
Piste 3
« chercher et trouver Dieu en toute chose » est une visée des exercices spirituels proposés par Ignace de Loyola… Je regarde ma journée - ou un événement particulier qui me touche particulièrement aujourd’hui, avec ce regard ouvert par le Seigneur : je demande la grâce d’y trouver l’empreinte de Dieu, la trace de sa Présence originelle…
J’écoute de nouveau ce passage, sensible à l’appel de ce récit : cet appel c’est de passer de l’inconsistance, à la consistance de celui qui se reconnaît créature face au Créateur…
Au terme de cette contemplation, je partage au Seigneur ce que je viens de vivre, trouvant mes mots pour le louer et le révérer, ou m’adressant à lui comme à un ophtalmologiste divin : « Seigneur, fais que je vois ! »
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen