Aujourd'hui, nous sommes le mardi 16 septembre, et nous fêtons Saint Corneille, pape, et saint Cyprien, évêque, tous deux martyrs.
Seigneur, je viens me nourrir de ta parole. Accueille-moi et guide mon écoute, que je reçoive pleinement ce que tu veux me dire aujourd’hui. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant “La parole a demeuré parmi nous”, par les moines de l’abbaye de Keur Moussa.
R/ La parole a demeuré parmi nous
Dieu se rappelle à jamais son alliance
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
Il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
maintenant et à jamais, pour les siècles des siècles.
Amen.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 de l'évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je m’imagine simplement au milieu de la foule qui accompagne cette mère et le corps de son fils. Je ressens la douleur, les marques d’affection, l’incompréhension. Comme Jésus, je me laisse toucher par la scène.
2. Le miracle que fait Jésus est un signe : même la mort n’a pas le dernier mot face à l’amour de Dieu, aucune situation n’est au-delà de sa portée. J’ai sans doute l’une ou l’autre situation à l’esprit, une situation où tout semble bloqué, désespéré. Je prie le Seigneur pour qu’il y fasse refleurir la vie, d’une façon ou d’une autre.
3. En cette fête de deux saints évêques, je prends un moment de prière pour tous les évêques du monde entier. Ils se dévouent au service des Églises qui leur sont confiées. Je peux confier particulièrement celui de mon diocèse.
Je me replace devant cet évangile, il m’invite à croire en la victoire du Christ sur la mort.
Je parle maintenant à Jésus de ce que je viens d'entendre, de ce que j’ai pensé, éprouvé. Je lui demande de garder vivantes en moi la compassion et la confiance auxquelles ce récit m’invite.
Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue,
toi, dans les siècles des siècles.
Amen
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.