Lundi 16 septembre

Lecture du jour : 1 Co 11, 17-26.33

"Si, parmi vous, il existe des divisions, ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez" 1 Co 11

Écouter

Pause

Lundi 16 septembre

Lecture du jour : 1 Co 11, 17-26.33

Écouter

Pause

Aujourd’hui, nous sommes le lundi 16 octobre, et l’Eglise fait mémoire de saints Corneille et Cyprien, respectivement pape et évêque au 3ème siècle. Ensemble, Corneille et Cyprien ont aidé la jeune Eglise à se faire miséricordieuse vis-à-vis des pécheurs, vis-à-vis en particulier de ceux qui avaient trahi le Christ par peur des persécutions. Unis dans la charité, ils ont finalement subi eux-mêmes la persécution et le martyr.

Au seuil de cette prière, je me présente devant Dieu. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

La communauté de Taizé chante Bonum es confidere. Il est bon de faire confiance au Seigneur, il est bon d’espérer en Lui.

Le texte que nous allons prier aujourd’hui est tiré de la 1ère Lettre de Paul aux Corinthiens. Au premier abord, il est rude et déconcertant, mais il s’agit d’une page importante.

Frères, puisque j’en suis à vous faire des recommandations, je ne vous félicite pas pour vos réunions : elles vous font plus de mal que de bien. Tout d’abord, quand votre Église se réunit, j’entends dire que, parmi vous, il existe des divisions, et je crois que c’est assez vrai, car il faut bien qu’il y ait parmi vous des groupes qui s’opposent, afin qu’on reconnaisse ceux d’entre vous qui ont une valeur éprouvée.
Donc, lorsque vous vous réunissez tous ensemble, ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez ; en effet, chacun se précipite pour prendre son propre repas, et l’un reste affamé, tandis que l’autre a trop bu. N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? Méprisez-vous l’Église de Dieu au point d’humilier ceux qui n’ont rien ? Que puis-je vous dire ? vous féliciter ? Non, pour cela je ne vous félicite pas !
J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. Mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« J’entends dire qu’il y a parmi vous des divisions. » Cette fameuse page de Paul aux chrétiens de Corinthe est une réprimande. Sans entrer dans le fond des débats, je peux regarder en face cette réalité objective : les chrétiens sont divisés, l’Église catholique est divisée, ma paroisse n’est pas sans divisions… Je présente humblement ce constat devant Dieu. Et je prie.

Point 2
« Ce n’est pas le repas du Seigneur que vous prenez. » Paul fait référence au repas eucharistique. Comment serait-il vraiment un repas de communion quand, sitôt fini, personne ne fait plus attention à personne? Je laisse descendre en moi cette inquiétante question : nos eucharisties sont-elles de vrais temps de communion ? Quel partage, quelle fraternité entre nous ?

Point 3
« Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. » Voilà une formule bien ciselée de Paul. Ces mots-là méritent d’être intériorisés, ruminés, compris peu à peu : « Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »

Nous écoutons une deuxième fois saint Paul.

Après avoir médité sur l’Ecriture, je prends le temps de dialoguer intérieurement avec le Seigneur. Je lui parle tout simplement, dans un cœur à cœur.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Musiques

Bonum est confidere de Jacques Berthier interprété par Communauté de Taizé
«Ô toi, l''au-delà de tout» © Communauté de Taizé Voir le site de Taizé

Jésus le Christ de interprété par Communauté de Taizé
«Taizé Instrumental (76 chants)» © Communauté de Taizé Voir le site de Taizé

:
: