Aujourd’hui nous sommes le mercredi 17 janvier et nous fêtons le père du monachisme, Saint Antoine, qui vécut et enseigna au désert au 4ème siècle.

Nous allons prier un récit célèbre de l’Ancien Testament, le combat entre David et Goliath. Je me concentre et me présente devant le Seigneur, prête à tendre l’oreille. Je demande à Dieu de m’enseigner son chemin. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons Tout vient de toi, aussi appelé Cantique de David.

La lecture de ce jour est tirée du premier livre du prophète Samuel. Nous méditons ce texte au fil de sa lecture.

En ces jours-là, le Philistin Goliath venait tous les jours défier l’armée d’Israël. David dit à Saül : « Que personne ne perde courage à cause de ce Philistin. Moi, ton serviteur, j’irai me battre avec lui. » Saül répondit à David : « Tu ne peux pas marcher contre ce Philistin pour lutter avec lui, car tu n’es qu’un enfant, et lui, c’est un homme de guerre depuis sa jeunesse. » David insista : « Le Seigneur, qui m’a délivré des griffes du lion et de l’ours, me délivrera des mains de ce Philistin. » Alors Saül lui dit : « Va, et que le Seigneur soit avec toi ! » David prit en main son bâton, il se choisit dans le torrent cinq cailloux bien lisses et les mit dans son sac de berger, dans une poche ; puis, la fronde à la main, il s’avança vers le Philistin.

1/ À ce stade de son histoire, David, qui deviendra plus tard roi d'Israël, est un jeune berger qui garde des moutons et qui a reçu du prophète Samuel l’onction d’huile qui marque les rois. Que penser de sa proposition d'affronter seul le meilleur soldat Philistin ? Est-il effronté, stupide, vantard ou entièrement confiant en Dieu ? Peut-être un mélange de tout cela ?

Le Philistin se mit en marche et, précédé de son porte-bouclier, approcha de David. Lorsqu’il le vit, il le regarda avec mépris car c’était un jeune garçon ; il était roux et de belle apparence. Le Philistin lui dit : « Suis-je donc un chien, pour que tu viennes contre moi avec un bâton ? » Puis il le maudit en invoquant ses dieux. Il dit à David : « Viens vers moi, que je te donne en pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes sauvages ! » David lui répondit : « Tu viens contre moi avec épée, lance et javelot, mais moi, je viens contre toi avec le nom du Seigneur des armées, le Dieu des troupes d’Israël que tu as défié. Aujourd’hui le Seigneur va te livrer entre mes mains, je vais t’abattre, te trancher la tête, donner aujourd’hui même les cadavres de l’armée philistine aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre. Toute la terre saura qu’il y a un Dieu pour Israël, et tous ces gens rassemblés sauront que le Seigneur ne donne la victoire ni par l’épée ni par la lance, mais que le Seigneur est maître du combat, et qu’il vous livre entre nos mains. »

2/ Goliath n'a manifestement pas une bonne opinion de David ! Pourtant, tout au long de ce passage, David essaie de détourner l'attention de lui-même pour la porter sur Dieu et sur ce que Dieu va faire. Je médite cela.

Goliath s’était dressé, s’était mis en marche et s’approchait à la rencontre de David. Celui-ci s’élança et courut vers les lignes des ennemis à la rencontre du Philistin. Il plongea la main dans son sac, et en retira un caillou qu’il lança avec sa fronde. Il atteignit le Philistin au front, le caillou s’y enfonça, et Goliath tomba face contre terre. Ainsi David triompha du Philistin avec une fronde et un caillou : quand il frappa le Philistin et le mit à mort, il n’avait pas d’épée à la main. Mais David courut ; arrivé près du Philistin, il lui prit son épée, qu’il tira du fourreau, et le tua en lui coupant la tête. Quand les Philistins virent que leur héros était mort, ils prirent la fuite.

Textes liturgiques © AELF, Paris

3/ Comme dans de nombreux récits bibliques, avec l'aide de Dieu, le faible est capable de triompher du fort, le méprisé de ceux qui sont jugés puissants selon les normes du monde. Où dans ma propre vie et mon entourage puis-je voir ce schéma advenir ?

Avant que ce temps de prière ne s'achève, je parle à Dieu, comme un ami parle à un autre, de ce que j’ai remarqué pendant ce temps.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen