Aujourd'hui, nous sommes le dimanche 16 novembre, 33ème dimanche du temps ordinaire.
Je prends le temps d’entrer dans la prière. Je peux respirer tranquillement pour calmer ce qui s’agite en moi, pour déposer mes préoccupations. Quand je me sens disponible, j’accueille le regard doux et aimant de Dieu sur moi. Et je lui demande ce que je désire, par exemple : viens faire grandir en moi, Seigneur, la confiance ; qu’elle fortifie mon chemin à ta suite. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Nous écoutons le Psaume 30 interprété par les moines de l’abbaye d’En Calcat. Il nous parle d’épreuves et de Dieu qui ouvre un passage.
R/ Seigneur, glorifie ton Fils pour que ton Fils te glorifie.
C'est en toi Seigneur que je cherche refuge,
Pour n'être pas définitivement confondu,
Tu es juste délivre-moi,
Penche vers moi ton oreille.
... de toi
Soit pour moi une citadelle sur le roc
Mon âme désir un abri de salut
Mon rocher, ma forteresse c'est toi.
Pour l'honneur de ton nom, tu guideras et règleras mes pas
Tu me tireras de ce filet qu'ils m'ont tendu,
Tu es mon rempart, entre tes mains je remets mon esprit.
Tu verras verras ma rançon, Seigneur, Dieu de vérité,
Tu es ce rempart face aux idoles menteuses,
Moi, c'est le seigneur Dieu qui a ma foi,
Je trouve joie et liesse en ta bonté
Car tu as vu ma misère,
Tu as compatis aux angoisses de mon âme
Tu ne m'as pas laissé à la main enemi
Tu ouvres à mes pas, un chemin spacieux.
Mais moi, c'est en toi que je me confie Seigneur
J'ai dit mon Dieu c'est toi, en tes mains, mon destin,
Délivre moi de la main hostile,
Des méchants s'acharnaient contre moi.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 21 de l’Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, comme certains disciples de Jésus parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : ‘C’est moi’, ou encore : ‘Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel.
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Dans ce discours de Jésus, que l’on dit parfois « eschatologique », l’accumulation des malheurs domine. Les verbes sont au futur : il y a comme une certitude, « il faut que cela arrive ». La foi chrétienne n’est pas une assurance tous risques, Jésus ne propose pas une espérance facile. Je médite sur le réalisme de Jésus.
2. Les disciples sont subjugués par ce qu’ils voient et entendent : les belles pierres du Temple, les faux prophètes, les catastrophes. Je regarde ces hommes, ces femmes pris dans les mouvements du monde. Je tourne mes pensées vers le monde d’aujourd’hui. Par quoi est-ce que je me laisse fasciner ?
3. Face à cette détresse, Jésus invite les disciples à une attitude confiante et résiliente : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer », « ne soyez pas terrifiés », « ce ne sera pas la fin ». Il assure de sa présence au cœur des épreuves. C’est lui qui donne les moyens de traverser la tempête. Comment cela me parle-t-il ?
Dans une seconde écoute, je m’attache aux paroles de confiance de la part de Jésus.
Je prends maintenant quelques instants pour m’adresser directement, simplement au Seigneur, avec ce qui m’habite après l’écoute de sa Parole.
Avec tous les chrétiens qui célèbrent en ce dimanche la résurrection du Seigneur, je reprends ces mots :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen