Aujourd'hui nous sommes le 16 octobre, 29° dimanche du temps ordinaire

Par un signe de croix, une inclinaison ou tout autre geste qui me parle, je me place en attitude de prière. J’offre au Seigneur ma disponibilité, mon écoute pour qu’il vienne m’habiter de sa présence. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La communauté du Chemin Neuf chante Je me tiendrais là dans le silence.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 18 de l’évangile selon saint Luc.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager :
« Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’ Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.’ »
Le Seigneur ajouta :
« Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1
Je fais mémoire de cette parabole, de cette veuve, de ce juge. Spontanément, dans quel rôle est-ce que je me place le plus facilement ? Comment cela me parle-t-il, me ramène-t-il à ma propre vie ?

2
Jésus nous assure que Dieu fait justice. Je m’interroge, à partir de ma propre expérience. Comment Dieu fait-il justice ? De quelle façon, avec quels outils, par quels intermédiaires ? Comment cela éclaire-t-il ma prière ?

3
Cette interrogation de Jésus, « le fils de l’homme, trouvera-t-il la foi sur la terre ? », peut résonner douloureusement. Parmi mes proches, mes amis, les membres de ma famille, il y en a sans doute qui ne partage pas ma foi. Sans me décourager, je prie le Seigneur de les accompagner, discrètement, mystérieusement.

Je laisse à nouveau cette parabole m’inspirer, me bousculer.

A partir des sentiments qui remplissent maintenant mon cœur, j’adresse ma prière à Jésus. Comment sa parole a-t-elle résonné en moi, que voudrais-je lui dire ? Je le fais simplement, sans détours, en toute confiance.

Notre Père
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen