Aujourd’hui nous sommes le lundi 17 octobre et nous fêtons Saint Ignace d'Antioche, évêque en Syrie, successeur de St Pierre vers 68 et Martyr

Par ses nombreuses lettres inspirées par St Paul, St Ignace d’Antioche exprime son souci de l’unité. Unité de l’Église autour de son évêque. Unité de toutes les Églises entre elles dans la fidélité au message du Christ fut-ce jusqu’à la mort, dans la promesse de la résurrection. Que ce même esprit d’unité m’habite au seuil de cette prière. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

L’ensemble Athénaïs chante O Nomen Jesu.

La lecture de ce jour est tirée de la 2° lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens.

Frères, vous étiez des morts, par suite des fautes et des péchés qui marquaient autrefois votre conduite, soumise aux forces mauvaises de ce monde, au prince du mal qui s’interpose entre le ciel et nous, et dont le souffle est maintenant à l’œuvre en ceux qui désobéissent à Dieu. Et nous aussi, nous étions tous de ceux-là, quand nous vivions suivant les convoitises de notre chair, cédant aux caprices de la chair et des pensées, nous qui étions, de par nous-mêmes, voués à la colère comme tous les autres. Mais Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus. Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus. C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, et par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil. C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1
« Vous étiez des morts […] Mais Dieu est riche en miséricorde. » Au début de ma prière, je me tourne avec confiance vers Dieu. Je me présente tel que je suis : tendrement aimé de Dieu, et en même temps lourd de mon péché, de mon refus d’aimer. J’accueille sa présence aimante à mes côtés.

2
St Paul nous rappelle que « Dieu nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés ». Je fais mémoire de mon baptême, où j’ai été plongé dans la mort et la résurrection du Christ pour « voir toutes choses nouvelles avec Lui ». Je regarde dans les événements récents les traces de cette grâce qui vit en moi et j’en parle au Seigneur.

3
Paul parle à deux reprises de richesse au sujet de la grâce ou de la miséricorde de Dieu. Comment puis-je à mon tour être « riche en vue de Dieu » ? Je prie L’Esprit Saint qu’Il affermisse ma foi ; que cette semaine soit comme un chemin éclairé par sa Parole, où ce que je fais ou dis soit orienté vers Dieu et au service de tous.

Je m’apprête à réécouter cette lettre de St Paul en reconnaissant cette grâce du Seigneur de me sauver, ce don qu’Il me fait.

A la fin de ce temps de prière, je me tourne vers le Seigneur. Avec mes mots, je lui demande de pouvoir entendre son appel à « pratiquer les œuvres bonnes » qu’il a préparées pour moi et de trouver ainsi la manière de m’offrir à Lui. Je lui parle comme à un ami.

Prière de St Ignace d’Antioche
Il est beau pour moi de mourir en allant vers Jésus Christ, plutôt que de régner jusqu'aux confins de la terre. Je le cherche Lui, qui est mort pour moi, je le veux Lui, qui est ressuscité pour moi… Laissez-moi imiter la Passion de mon Dieu ! Que votre Baptême demeure comme un bouclier, la foi comme un casque, la charité comme une lance, la patience comme une armure. Une seule supplique, un seul esprit, une seule espérance dans l'amour ; accourez tous à Jésus Christ comme à l'unique temple de Dieu, comme à l'unique autel ; il est un, et procédant du Père unique, Il est demeuré uni à Lui, et Il est retourné à Lui dans l'unité. Amen.