Aujourd'hui, nous sommes le lundi 15 septembre, et nous fêtons la Bienheureuse Vierge Marie des Douleurs.
Seigneur, je suis là, devant toi, désireuse de t’entendre, désireuse de me laisser enseigner par ta parole. Elle est parole de vie : donne-moi de la recevoir, qu’elle vienne renouveler ma vie de tous les jours. Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
En ce jour où nous sommes invités à méditer sur les sept douleurs de la Vierge Marie, nous écoutons le chant interprété par les Guetteurs, “Mama”.
Oh Mama, je ne vois plus les étoiles, je sens que mon cœur se voile
Oh Mama, entends-tu ma voix retentir près de toi, je chante pour ton Roi
Oh Mama, au secours, ces fous disent que la mort fait loi
Je ne vais pas les croire, je ne vais pas les croire, ils aboient comme des chiens de foire
Oh Mama, je sais que tu pleures devant notre orgueil et nos peurs
Mais Mama, si il te plait retiens les mains du Père au moment de sa colère
Mama, thank you mama, I pray you Mama (bis)
Oh Mama, pour mes frères peu importe les étoiles
Oh Mama, comme ils sont fiers de marcher sans le Père
Trop d’arrogance, trop de souffrance
Et ils oublient leur poussière
Oh Mama
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 de l'évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.
Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri !
Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Ce récit me place devant des amitiés improbables : un centurion et son esclave, des notables juifs et le centurion. Je me laisse frapper par ces relations d’amitiés et d’estime par-delà les frontières sociales ; elles sont signes du Royaume à venir.
2. Jésus se met alors en marche vers le lieu où habite le centurion, et c’est sur le chemin que se fera la rencontre. Avec mon imagination, je contemple Jésus en train de marcher vers la maison. C’est le symbole de Dieu qui vient vers l’homme, qui vient vers moi. Je me laisse toucher par cela.
3. « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Ces paroles de Jésus disent son émerveillement face à cet homme plein de foi et de justesse. Je fais mémoire d’une personne rencontrée, habitée d’une foi aussi entière qui a pu me marquer. Qu’ai-je appris d’elle ?
J’écoute à nouveau ce récit, attentif à toutes les personnes qui se mobilisent autour du serviteur malade.
Je m’adresse maintenant à Jésus, directement, pour lui dire ce que j’ai sur le cœur à la fin de ma prière. En pensant à toutes les fois où je répète les paroles du centurion avant la communion, je demande à Jésus de faire grandir en moi la foi et la confiance auxquelles ce récit m’invite.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
Au Dieu qui est, qui était, et qui vient, pour les siècles des siècles.
Amen.
Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.