Aujourd'hui nous sommes le 15 mars, samedi de la première semaine de Carême. Prie en Chemin propose de marcher à travers le carême avec une intention: mettre de l’ordre dans sa vie grâce à la Parole reçue de Dieu.

Au début de cette prière je me dispose à rencontrer Jésus dans sa parole. Une parole qui développe un appel: se faire vulnérable pour vivre vraiment. Suivre un messie qui se fait vulnérable et fait jaillir la vie. Pour débuter ma prière, je demande au Seigneur la grâce de ne pas craindre de vivre l’évangile à mes dépens. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Vivre comme le Christ” interprété par les Jeunes du Camp Musique et Liturgie du Diocèse Orléans.

/ : Vivre comme le Christ, toujours livré à l’amour,
Pour aller son chemin de vie dans la confiance,
La force et la louange.

1. Ne soyez pas ces ombres d’hommes
Qui vont devant eux au hasard.
Mais faites fructifier en vous,
Les dons que Dieu vous a donnés pour vivre.

2. Pour préparer votre avenir
Demandez simplement à Dieu
La force de bien accomplir
Tout ce qu’il attendra de nous pour vivre.

5. Avec un cœur plein de confiance
Remettez à Dieu votre vie
Ayez foi en sa providence
C’est son amour qui nous conduit pour vivre.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 5 de l’Évangile de Matthieu.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « Aimez vos ennemis ». Peut-être est-ce que j’identifie facilement mon ennemi, peut-être pas. Mais il ne faut pas fuir l’invitation : il s’agit d’aimer ceux qu’il n’est pas naturel d’aimer : ennemis, concurrents, étrangers, personnes trop différentes de moi. Qui sont ceux que Jésus m’appelle à aimer ?

2. « Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons ». Recevoir la grâce du Seigneur n’est donc pas une preuve que je suis du côté des bons. Lesquelles de mes certitudes dois-je remettre en question pour ne pas me laisser aveugler et devenir comme les païens ou les publicains qui se croient bons ?

3. « Être les fils de votre Père », « être comme le Père ». De nouveau, Jésus nous invite à entrer dans le cœur de Dieu, à nous laisser prendre par la danse trinitaire. Cela peut sembler impossible, comment puis-je être parfait ? Et pourtant si Jésus nous y invite, n’est-ce pas le signe que c’est possible ? Que puis-je faire pour commencer ?

En écoutant de nouveau le texte, je prête attention à ce qui me dérange le plus, me semble le plus étrange ou paradoxal. Peut-être y a-t-il là quelque chose pour moi.

Si je pouvais être là sur la Montagne, et avoir une conversation avec Jésus quand il a fini son discours, qu’est-ce que je lui dirais ? Je peux maintenant m’adresser au Seigneur, lui dire mes réactions à son discours, à son appel à l’amour des ennemis.

Avec Jésus qui m’invite à devenir un fils, je redis :

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen
La prière de cette semaine est guidée par le Réseau MAGIS, qui prépare le Jubilé des Jeunes de l'été prochain. Comme le peuple hébreu a passé la mer Rouge à pied sec en quittant l’Égypte, terre d’esclavage, ces jeunes iront franchir à Rome l’une des portes saintes comme signe de leur marche vers la liberté. Nous pouvons les envoyer dans notre prière.