Aujourd'hui nous sommes le vendredi 14 mars de la première semaine de Carême.
A l’occasion du Carême : Prie en Chemin propose le parcours mettre de l’ordre dans sa vie à la Lumière des Ecritures. Depuis mercredi des Cendres, c’est sur notre lien à Dieu que nous avons réfléchi à travers des témoignages, topos, ainsi que la parole du Pape François. Aujourd’hui, en plus de la méditation quotidienne, nous vous proposons une relecture de ces 10 derniers jours sur l’application Prie en Chemin.
Faire davantage attention à Dieu, faire davantage attention à nos frères… Est-ce que ce ne sont pas les deux faces inséparables d’une seule médaille? Pour mieux écouter la parole de Dieu je me représente Jésus sur une colline, entouré d’auditeurs attentifs. Je me place parmi eux. Je demande au Seigneur de faire croître mon amour pour Lui et pour tous mes frères humains. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “La mesure d’aimer, c’est d’aimer sans mesure”, des sœurs du monastère Notre-Dame de Beaufort.
La mesure d’aimer, c’est d’aimer sans mesure
Aimez vous les uns les autres
Car je vous ai tout livré de moi?
Mon corps, mon sang, et l'Esprit-Saint qui vient du Père
Puisque vous êtes mes amis,
La loi d'amour est dans vos coeurs
Rien ne pourra plus vous troubler,
En moi vous êtes vainqueurs.
Je vous ai donné ma parole,
Afin que vous portiez du fruit.
Vous n’avez plus d’autre loi
Que la vie nouvelle dans l’Esprit.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 5 de l’Évangile de Matthieu.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. « Si votre justice ne surpasse pas celle des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux ». Dès le départ, rejoindre Dieu est donc lié à notre justice, à notre manière de vivre ensemble. Avec un seul mot, Jésus nous fait comprendre cela : l’autre, n’importe quel autre, est un frère pour moi. Comment cette fraternité universelle peut-elle colorer ma vie ?
2. « Lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi… » Ainsi, si je veux m’approcher de Dieu, je dois penser aux autres, non pas pour me souvenir de ce que j’ai contre eux, cela je peux l’oublier, mais pour vérifier ce qu’ils auraient contre moi. Et cela l’emporte sur le service de l’autel. Comment puis-je prendre au sérieux cette invitation ?
3. Jésus emploie encore une image « tu es en chemin avec ton adversaire ». Ainsi, tous nous sommes de la même condition, des marcheurs, et tous nous avons la même destination. Nous sommes compagnons de route. Qui sont les compagnons avec lesquels je dois me mettre d’accord (et « vite » précise le Seigneur) ?
Les images de jugement de Jésus sont fortes dans ce texte, mais à cette deuxième écoute, je continue à prêter plutôt attention aux relations auxquelles le Seigneur m’invite.
Le royaume des cieux, c’est être comme Dieu, c’est-à-dire avoir avec les autres la relation que les personnes de la Trinité ont entre elles. Je m’entretiens avec le Seigneur pour lui confier mes difficultés à laisser l’esprit qui est en l’autre parler à l’esprit qui est en moi.
Nous écoutons l’hymne à la Trinité du frère Gilles Baudry.
« Grâce Te soit rendue,
Père très Saint, Dieu Créateur.
Amour caché d'avant le temps :
Tu nous donnes ton Fils.
Grâce Te soit rendue,
Nous pouvons T'appeler notre Père.
Grâce Te soit rendue,
Fils du Très-Haut, Jésus-Sauveur,
Amour de Dieu au cœur du temps,
Tu es né de Marie.
Grâce Te soit rendue
Car Tu es devenu notre Frère.
Grâce Te soit rendue,
Esprit de Dieu, Flamme et fraîcheur.
Amour qui s'offre maintenant
Tu es Souffle de vie.
Grâce Te soit rendue,
Tu éveilles en nos cœurs la prière. »
Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, amen
La prière de cette semaine est guidée par le Réseau MAGIS, qui prépare le Jubilé des Jeunes de l'été prochain. Comme le peuple hébreu a passé la mer Rouge à pied sec en quittant l’Égypte, terre d’esclavage, ces jeunes iront franchir à Rome l’une des portes saintes comme signe de leur marche vers la liberté. Nous pouvons les envoyer dans notre prière.