Aujourd'hui nous sommes le mercredi 11 janvier, de la première semaine du temps ordinaire.
En lisant ces jours-ci le début de l’évangile de Marc, nous suivons Jésus dans le déroulement concret d’une journée ordinaire. Nous lui demandons la grâce de marcher avec lui aujourd’hui. Et nous entrons dans la prière, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
La communauté du Chemin Neuf nous accompagne avec Marche avec nous.
La lecture de ce jour est tirée de l’évangile de Marc, au chapitre 1er.
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Ainsi, dès le premier soir, Jésus fit du bien sous son propre toit, dans la maison de Pierre. Le bien à faire commence autour de soi. Du coup, je regarde autour de moi : sur qui vais-je demander la bénédiction de Dieu ? Je confie au Seigneur des personnes de mon entourage : famille, voisins, collègues… « Seigneur, fais-leur du bien ! »
2
Après le soin à domicile, c’est la foule des malades qui se presse à la porte. Cette multitude, j’y reconnais l’humanité entière, notre belle humanité traversée par « toutes sortes de maladies » et « beaucoup de démons »… En prenant de la hauteur, je regarde quelques souffrances du monde ; je laisse venir des visages, des peuples. J’appelle sur eux la bénédiction du Seigneur.
3
Et le lendemain, Jésus s’est levé « bien avant l’aube ». Il sait qu’il aura beaucoup à faire, mais il souhaite d’abord « prier ». Les évangélistes insistent là-dessus : Jésus fut d’abord un homme de prière. Je réfléchis là-dessus. Je confie à Jésus ma propre prière ; qu’il veuille bien la prendre dans la sienne.
Une deuxième fois, nous suivons Jésus dans une journée d’évangile…
Comme chaque jour, je veille à finir ma prière par quelques paroles très personnelles, en parlant à Dieu comme un ami à son ami, comme un jeune enfant à sa mère.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen