Aujourd'hui nous sommes le jeudi 12 janvier, dans la première semaine du temps ordinaire.

Pour changer, nous allons prier aujourd’hui avec un psaume. Jésus lui-même priait avec les psaumes, et l’Eglise continue de les réciter et chanter quotidiennement. Celui de la messe d’aujourd’hui est très souvent utilisé pour ouvrir la journée. Nous voici donc devant Dieu, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons Gloire à toi, lumière issue du Père chanté par le Monastère de Beaufort.

Nous prions donc aujourd’hui avec une partie du psaume 94.

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit,
le troupeau guidé par sa main.

Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m’ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.

« Quarante ans leur génération m’a déçu,
et j’ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
il n’a pas connu mes chemins.
Dans ma colère, j’en ai fait le serment :
Jamais ils n’entreront dans mon repos. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1
Une façon de prier les psaumes est d’en ruminer mentalement quelques mots choisis. Je peux commencer par le début : « Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits. » Je vais répéter ces mots ; je les dis pour moi et pour l’Eglise entière : « Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits. »

2
Et maintenant les mots suivants : « Aujourd’hui, écouterez-vous sa parole ? Ne fermez pas votre cœur comme au désert… » Vais-je fermer mon cœur, aujourd’hui ? Vais-je tendre l’oreille ? Dieu aura-t-il des choses à me dire ? Je répète et rumine : « Aujourd’hui, écouterez-vous sa parole ? Ne fermez pas votre cœur comme au désert… »

3
La dernière strophe est rude : « Quarante ans leur génération m’a déçu… Jamais ils n’entreront dans mon repos. » Ces mots prennent à contrepied mon immense confiance en Dieu. Mais pour creuser en moi le drame du péché, parce qu’aucun repos n’est possible devant la folie du monde, je répète avec Dieu : « Quarante ans leur génération m’a déçu… Jamais ils n’entreront dans mon repos. » Seigneur, aie pitié de nous !

Nous réentendons le psaume, dont le verset du milieu est sans doute le plus important : « Aujourd’hui, écouterez-vous sa parole ? »

Toute prière s’achève dans des mots personnels : j’adresse à Dieu mon psaume à moi, ma louange, mon offrande, ma supplication.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen