Aujourd'hui nous sommes le mardi 10 janvier, dans la 1ème semaine du temps liturgique ordinaire

Nous allons assister aujourd’hui au premier miracle de Jésus, à sa première rencontre de guérison. J’entre dans la prière en appelant sur moi et sur le monde la bonté de Dieu. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, Amen.

Nous entrons en prière avec GPS Trio qui chante Je suis venu guérir.

La lecture de ce jour est tirée de l’évangile de Marc, au chapitre 1

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1
Un malheureux s’approche, tourmenté par « un esprit impur ». « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? » Dans ce cri, j’entends en fait une vraie question : « Seigneur, que nous veux-tu ? » Que viens-tu faire dans le monde ? Je laisse descendre en moi cette question. Quel est le désir de Jésus, pour moi et pour le monde ?

2
À l’esprit impur, Jésus assène un vigoureux : « Tais-toi ! » J’entends cet impératif. Quand un mauvais esprit souffle, il faut savoir lui opposer parfois un refus net, sans tergiverser. Cela m’évoque-t-il quelque chose ? À quels petits ou grands démons dois-je apprendre à dire : « Tais-toi ! » ?

3
Les gens s’émerveillent de « l’autorité » de Jésus. Qu’est-ce que cela veut dire ? Pour y réfléchir, je peux solliciter mon expérience : ai-je connu des gens – parents, enseignants – qui usaient d’une juste et belle « autorité » ? Je leur rends hommage. Je m’entretiens là-dessus avec le Seigneur.

Nous écoutons une deuxième fois le récit d’évangile.

Je peux maintenant m’adresser à Jésus, lui dire quelques mots personnels.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen